C'est le scénario macabre du 14 juin 2001 que tente de préparer Saïd Bouteflika avec le concours de Yazid Zerhouni afin de faire plier le FLN légal. On évoquait récemment, dans cet espace, les méthodes de voyous dans la gestion du joyau de la république qu'est la Sonatrach. Il ne faut pas désesperer du clan présidentiel et particulièrement du frère de Bouteflika ; ils ne sont jamais à court d'une turpitude ou d'une crapulerie. Cette virée électorale à Aïn Defla fut l'occasion pour le petit frère de Bouteflika de parfaire ses méthodes de parrain. Il organise une rencontre avec des jeunes de la région pour les inviter à venir “casser du FLN” le 14 août prochain. En clair, Saïd Bouteflika recrute des hommes de main pour provoquer encore une fois l'irréparable à Alger, comme ce fut le cas le 14 juin 2001. Tout le monde se souvient que la marche pacifique à laquelle avait appelé le mouvement citoyen avait été sabordée par des nervis, des voyous et des délinquants, instruits par des officines du pouvoir auxquelles ce même ministre de l'Intérieur et ce chef du gouvernement, à l'époque ministre de la Justice, n'étaient pas étrangers. Tout le monde connaît la suite tragique de la marche du 14 juin. C'est ce scénario macabre que tente de préparer maintenant Saïd Bouteflika avec le concours de Yazid Zerhouni afin de faire plier le FLN légal. Pour faire réélire Bouteflika, toutes les méthodes sont donc permises, tous les moyens sont bons. Il ne leur suffit pas d'asservir la presse publique et corrompre les citoyens avec des enveloppes. Maintenant, ils se transforment en barbouzes. On comprend, aujourd'hui, pourquoi Saïd Bouteflika promettait récemment à des journalistes de grosses surprises pour la campagne électorale. Lui, son frère et leur petite bande de ministres sont prêts à mettre le pays à feu et à sang pour arriver à leurs fins. F. A.