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“L'écrivain des mœurs”
LE PREMIER NUMERO DE “ISDARAT” REÇOIT HAMID GRINE
Publié dans Liberté le 29 - 01 - 2010

Dans le cadre du premier numéro de Isdarat, le nouvel espace dédié à la littérature de l'Office national pour la culture et l'information (Onci), Hamid Grine a, en toute franchise et sincérité, évoqué son dernier roman, Il ne fera pas long feu (éditions Alpha), sa littérature, sa passion pour le métier de journaliste et tous les questionnements qui le traversent
en tant qu'auteur.
La littérature c'est de la vraisemblance. Ce n'est donc pas le monde réel mais un monde parallèle qui rassemblerait la vision que se fait un auteur du monde. Partant de ce principe, le monde que dresse Hamid Grine dans sa littérature rassemble sa vision la plus personnelle du monde où la société est un lieu de rencontre de tous les genres, de tous les humains. Des êtres différents et semblables à la fois qui se croisent, cohabitent, se déchirent, s'aiment et vivent. C'est un portrait touchant et émouvant d'un monde qui bouge et se transforme ; un monde qui avance et recule et dans lequel les hommes sont ballottés entre le bien et le mal, la vie et la mort, l'amour et la haine. Car, pour Hamid Grine, le monde n'est pas que noir ou blanc, il admet volontiers le gris, et c'est ce qui humanise les faiblesses des hommes. Il a tenu à expliquer que le personnage principal de son roman, Hassoud, n'avait pas des traits exagérés.
“Sur les 90 journaux qui existent, il y en a environ deux qui ne sont pas des éditeurs de presse, ce sont des “beggaras”. Sincèrement, je les ai connus personnellement, et tout ce qu'ils gagnent, ils ne l'investissent pas, il va directement dans leurs poches”, a-t-il confié. Il ajoutera : “Il y a des personnages qui ont réellement existé. N'avez-vous jamais croisé un Hassoud dans la presse ?”
Hamid Grine concédera à Hassoud un seul point positif : son amour pour sa mère. Ce qui fait de lui un être humain. En fait, c'est le principe du ying et du yang, puisque pour lui, l'être humain n'est pas bon ou mauvais. Il admet l'erreur, ne l'excuse pas mais l'explique, de manière simple et intelligible, car “je suis un enfant de Gide, de Montherlant et d'Albert Camus, et je travaille mon style. Je le veux simple et, comme disait Paul Valéry : Tout ce qui est beau est intelligible”, confie-t-il.
Hamid Grine a également révélé que lorsqu'il écrivait, il pensait d'abord au lecteur algérien. Il ne veut pas heurter ce dernier et tient compte des remarques de son épouse et de son fils : ses premiers lecteurs. Nous avons appris au cours de cette rencontre à la salle Atlas que Hamid Grine a eu une inspiration soudaine avant d'écrire Il ne fera pas long feu. “J'avais trois romans en chantier, et je ne pensais pas à ce roman jusqu'au jour où j'ai eu une inspiration. J'ai écrit ce livre d'un trait, en un mois et demi”, livre-t-il. Car, “la presse n'est pas au-dessus de la critique, sinon elle basculera dans la mégalomanie. Il y a aussi des gens bien dans la presse, comme le rédacteur en chef de Hassoud, qui a des principes”, a-t-il estimé. La presse est un monde que Hamid Grine a très bien connu puisqu'il a longtemps exercé ce métier et s'est même distingué dans le journalisme sportif. Il est d'ailleurs le premier journaliste vivant à recevoir la Plume d'or de la presse sportive.
Avec un palmarès digne des athlètes de haut niveau, Hamid Grine s'est également distingué dans la littérature avec la publication du roman Il ne fera pas long feu, puisqu'il est le premier en Algérie à écrire sur la presse, même s'il a avoué, fair-play, que Balzac et Maupassant ont déjà décortiqué le monde de la presse dans respectivement Illusions perdues et Bel Ami. En outre, Hamid Grine a évoqué le projet cinématographique que produira Rachid Dechemi et qui portera à l'écran son roman La Nuit du henné. Mais le financement pose problème à ce jour.
Bachir Derraïs n'a pas non plus caché son enthousiasme pour le roman Il ne fera pas long feu, puisque s'il arrive à trouver des fonds, il portera ce livre à l'écran. On se demande déjà qui jouera le rôle de Hassoud ? En outre, Hamid Grine est par excellence l'écrivain des mœurs, puisqu'il décortique la société algérienne et la décrit avec rigueur, objectivité et sensibilité.


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