Le phénomène des espaces de stationnement improvisés en parkings gardés (plutôt forcés) s'étend presque à toutes les rues, ruelles et cités au point où les résidents des quartiers se retrouvent sous la menace de bandes de jeunes que rien apparemment n'arrête devant l'indifférence des autorités. Les habitants de la rue Oukil-El-Hadj, à El-Mouradia, à une centaine de mètres de la présidence de la République, ont pu vérifier cela à leurs dépens. À leur grand dam, la rue a été transformée en une véritable aire de stationnement clandestine qui peut contenir une cinquantaine de véhicules, occupant même les trottoirs. Les habitants des alentours, qui refusent de payer ce “droit de racket”, tombent sous la menace de ces jeunes qui ne reculent devant rien pour faire régner leur diktat. Des véhicules ont, en effet, été endommagés parce que leurs propriétaires, qui habitent cette rue, ont refusé de payer. Qu'attendent les autorités pour réagir ?