Les pouvoirs publics travaillent actuellement à la mise en place d'un laboratoire national de contrôle de la pièce de rechange. Ce laboratoire en projet aura à lutter, entre autres, contre la contrefaçon, un phénomène qui a pris de l'ampleur en Algérie, à la faveur de l'ouverture de l'économie nationale et du développement exponentiel du marché automobile. Le directeur général de l'Agence algérienne d'accréditation (Algerac), qui en a fait l'annonce récemment, a, en effet, reconnu, l'insuffisance d'institutions de contrôle de la qualité en Algérie. Selon lui, les organismes existants ne répondent pas aux exigences internationales. Sur un ensemble de 2 000 laboratoires dans différents domaines en Algérie, seuls trois ont été accrédités jusqu'à présent par Algerac. Ces derniers opèrent dans les hydrocarbures, la résistance des matériaux de construction et l'étalonnage des masses de bois. Huit autres laboratoires sont en cours de diagnostic dont trois devraient être accrédités courant 2010. Il s'agit de laboratoires de contrôle de produits pharmaceutiques, de toxicomanie en plus de l'Institut Pasteur d'Algérie.