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De plus en plus de crèches privées
Enseignement préscolaire à Tizi Ouzou
Publié dans Liberté le 21 - 02 - 2010

Ces espaces attirent de plus en plus d'enfants et de parents qui espèrent par là réserver un meilleur avenir à leur progéniture.
L'annonce a été faite par le ministre Djamel Ould-Abbès lors de sa visite à Tizi Ouzou, à l'occasion de l'ouverture du Salon de la micro-entreprise. Pas moins de 65 crèches ont ouvert leurs portes dans cette wilaya, précisément dans 16 communes, accueillant 2 578 enfants. Rien que dans la ville de Aïn El-Hammam, quatre crèches sont fonctionnelles, en plus de la crèche communale qui ouvrira ses portes dès l'année prochaine. En voie de construction, avec un coût budgétaire d'un milliard de centimes, cette structure étatique, d'une superficie de 400 m2, dépendra fonctionnellement et administrativement de la Direction de l'action sociale de la wilaya (DAS), dans la ville des Genêts. Pour M. Zerrouki, adjoint au P/APC : “Ce projet va non seulement générer quelques dizaines de postes d'emploi, mais il répondra également à l'engouement que ce genre de structures représente pour les parents d'enfants, notamment les gens aux modestes revenus, ne pouvant pas s'offrir les services d'une crèche privée.”
Mais que représente ce genre de structures pour les parents ? Pourquoi ne pas attendre l'âge de 5 ans pour faire accéder leurs enfants à l'école préparatoire ? Une classe interne à l'école primaire et gratuite ? Même avec un montant d'accès allant de 3500 à 7000 DA, dans une crèche privée, notamment dans les grandes villes, certains parents investissent un tiers du salaire moyen d'un simple fonctionnaire algérien, pour “une meilleure éducation à leurs bambins” disent-ils. Ce qui démontre que ce n'est pas donné à tout le monde d'inscrire son enfant dans ce genre d'établissements. Les mêmes vont jusqu'à poursuivre leur inscription dans des écoles privées. Une manière d'offrir de “meilleures conditions de scolarité, avec des classes moins chargées et une qualité d'enseignement plus appréciable…”, jugent les parents concernés. Si l'on regarde les réalités du terrain, “l'on assiste à une déperdition scolaire avérée. Certains élèves n'arrivent même pas à atteindre le niveau scolaire de 4e AM requis pour l'accession dans un CFPA, ce qui devrait attirer l'attention de nos responsables”.
Le constat est fait par le directeur de l'école des arts et métiers, Ecamp, de Aïn El-Hammam. Selon notre interlocuteur, cette situation devrait interpeller les responsables concernés. On doit pouvoir établir un constat sur la situation et entreprendre des actions pour une meilleure prise en charge de l'avenir de nos jeunes. Des élèves qui se retrouvent de plus en plus dans la rue, livrés au chômage et aux fléaux. Un métier, un travail devraient nécessairement être assuré à tout jeune en rupture d'avec le système scolaire ; mais là est un autre débat. Si le prix d'adhésion dans une crèche semble ne pas être fixé par la loi, puisque, selon nos sources, le prix de la place varie entre 3500 et 7 000 DA, tout dépend de l'ancienneté et de l'expérience acquise pas la structure, les crèches enregistrent de plus en plus d'effectifs. Les parents estiment que c'est le seul moyen d'offrir à leur progéniture un cadre agréable et de leur permettre une meilleur préparation à la scolarité. Des structures qui disposent souvent de moyens appropriées : salles d'animation, de jeux…, en plus d'éducateurs et d'éducatrices qualifiés. A Illiltène, dans la daïra d'Iferhounène, une seule crèche, Mylinda, a ouvert ses portes, dans le cadre de l'aide à l'emploi de jeunes (ANSEJ). Elle accueille une dizaine d'enfants venus des 11 villages que compte la commune. À 4 000 DA le mois, soit moins de 150 DA/jour, cela relève de l'abordable pour certaines familles, mais pas pour d'autres. Des parents n'arrivent toujours pas à offrir ce service à leurs enfants, malgré le cadre, en plus du manque d'aide sociale, pouvant au moins “assurer un transport pour le déplacement des enfants”, déplorent des parents. À côté des établissements étatiques ou privés agréés par l'Etat, des garderies ont vu le jour dans nos villages. Animées le plus souvent par des filles qualifiées, diplômées d'université ou des TS, celles-ci jouent le rôle de nounous, tout en assurant des cours préparatoires aux enfants. Rentrant dans le cadre des activités d'association de village, le salaire des éducatrices est pris en charge par l'association ou par les villageois eux-mêmes, entre 3000 et 6000 DA le mois. Ces espaces attirent de plus en plus d'enfants et de parents qui espèrent par là réserver un meilleur avenir à leurs bambins. Chacun selon ses moyens, la qualité et l'avenir de nos enfants semble dépendre du salaire des parents !


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