Béjaïa Formation d'éleveurs de bovins laitiers Quelque 32 éleveurs de bovins laitiers ont bénéficié d'une formation de haut niveau dans la filière laitière. La formation, organisée récemment à l'INRA d'Oued-Ghir à l'initiative de la Chambre d'agriculture de la wilaya de Béjaïa, a été assurée par M. Fokko Tolsma, spécialiste du groupe Veepro Holland, une coopérative de plus de 20 000 têtes. Les thématiques ont été suivies de démonstration pratique, ce qui a permis aux éleveurs, âgés entre 26 et 66 ans, de s'initier aux techniques en vigueur en Europe. Depuis la reproduction chez la vache laitière jusqu'à l'élevage des génisses en passant par les bonnes pratiques de la traite mécanique et à l'alimentation de la vache laitière et ses effets sur la fertilité. Le président de l'Association des éleveurs de bovins laitiers, M. Zouaghi, n'a pas manqué d'appeler à la multiplication de ces initiatives car elles permettent aux éleveurs de se mettre à niveau par rapport à ce qui se fait de meilleur dans le monde. De son côté, le secrétaire général de la Chambre d'agriculture de la wilaya de Béjaïa, M. Hocine Oussalah, a indiqué : “Ces journées de formation sont bénéfiques d'autant que l'intervenant a une carte de visite qui fait de lui l'un des meilleurs dans le monde. Il prodigue ses conseils un peu partout en Afrique, en Asie (en Iran) et en Australie. En Algérie, il est à son 10e voyages, pour dire qu'il connaît la sociologie du monde rural chez nous.” Qu'est-ce qu'il apporte aux éleveurs algériens ? La réponse du secrétaire général est sans appel : “Un éleveur m'a dit que cette formation, théorique et pratique, vaut tous les FNDA (comprendre les soutiens). Je pense que ça veut tout dire, n'est-ce pas ?” Moussa Ouyougoute Journée d'information au CFPA de Tizi Gheniff (Tizi Ouzou) Le dispositif Angem séduit les stagiaires “Résorber le chômage dans notre pays, du moins tâcher de le réduire au maximum, et susciter en même temps chez les jeunes l'esprit d'initiative”, tels sont les propos de la représentante de la coordination Angem de la wilaya de Tizi-Ouzou, qui s'est exprimée au CFPA de Tizi-Gheniff à l'occasion d'une journée d'information, animée avant-hier au sein de l'établissement sur les avantages du microcrédit. L'Agence nationale de gestion du microcrédit, créée par le décret exécutif n° 04-14 du 22 janvier 2004, représente, en effet, un des instruments de réalisation de la politique du gouvernement en matière de lutte contre le chômage et la précarité. “C'est aisément accessible à toutes les tranches de la société : chômeurs, femmes au foyer et surtout aux diplômés des centres de formation agréés.” L'oratrice a rappelé également qu'il existe trois types de financement au sein de cette institution, à savoir le financement triangulaire. Le financement mixte implique des tractations entre le promoteur et les banques aux fins d'un octroi de 50 000 à 100 000 DA et le crédit sans intérêt de 30 000 DA accordé uniquement par l'Etat. Interrogée sur le retard accusé assez souvent par les banques dans le traitement des dossiers, la conférencière avouera que “l'Angem est dépassée”. Une chose est sûre, le microcrédit représente un sacré outil de traitement social de l'exclusion économique et de soutien à l'émergence de petits métiers (auto-emploi, travail à domicile, activités artisanales et de services, etc.), autrement dit, c'est une clé d'une insertion sociale plus rapide dans le monde des affaires. Fahem Sonia“