72% des femmes actives sondées par Emploi-tic regrettent les conditions de travail dans lesquelles elles assurent leurs missions. Les ambitions professionnelles de la femme sont souvent cassées pour diverses raisons. Réussir sa carrière professionnelle est l'un des principaux défis que de nombreuses femmes tentent de relever pour moult raisons. Bravant toutes les contraintes, notamment familiales, elles tentent de faire leurs preuves et d'évoluer en visant parfois un poste meilleur, de responsabilité oserais-je. Mais il semblerait que les ambitions professionnelles de la femme ne soient pas de tout repos. Pas facile pour ne pas dire pas possible d'être femme et responsable. C'est d'ailleurs ce que confirme le sondage sur l'emploi féminin en Algérie réalisé par le leader du recrutement sur Internet Emploi-tic. Le sondage fait le bilan de la situation de l'emploi féminin en général à savoir le recrutement, la carrière et les difficultés professionnelles. Réalisé sur la base de 1 000 femmes membres du site Emploi-tic, les statistiques de cette initiative, marquant la Journée de la femme, prouvent si besoin est qu'énormément reste à faire pour que la femme active ait les mêmes chances et opportunités d'évolution de sa carrière professionnelle que l'homme. En effet, pas moins de 72% des femmes interrogées “ne sont pas satisfaites des conditions de travail dans lesquelles elles évoluent”. 25% estiment qu'elles ont droit aux mêmes opportunités d'évolution que les hommes et 14% des femmes estiment qu'il n'y a aucune évolution dans leur carrière. Elles révèlent que diverses contraintes freinent leur évolution au sein de l'organisme employeur. Pas moins de 44% des sondées citent la discrimination dans l'attribution des promotions comme principale contrainte à leur réussite dans le milieu professionnel. Par contre, 39% des femmes estiment que leur niveau de formation et perfectionnement entrave leur évolution professionnelle. Paradoxalement, seules 32% des femmes sondées attribuent leur stagnation professionnelle à leur vie de famille, c'est-à-dire la difficulté de concilier le foyer et le travail. Mais cette échappatoire n'explique pas la marginalisation de la femme puisque, selon le document d'Emploi-tic, 75% des femmes ayant un emploi sont célibataires contre 25% mariées. Sur le plan des compétences à même de leur ouvrir les voies de l'évolution, les femmes n'ont également rien à envier à l'homme. En effet, plus de 39% des femmes actives ciblées par le leader de l'emploi sur Internet ont un niveau d'études supérieur, soit bac + 5 voire plus et 37% sont à bac + 4. Quant au niveau d'expérience, encore un artifice pour justifier la non-féminisation des postes de responsabilité, le même document note que 34% des femmes actives interrogées ont une assez longue expérience contre 13% qui viennent tout juste de découvrir le monde du travail. Et 37% qui ont déjà un petit parcours. Résultat : insignifiant est le nombre de femmes ayant pu accéder à un poste de responsabilité. Le sondage réalisé par Emploi-tic fait ressortir que 2% seulement des femmes actives occupent le poste de cadres dirigeants et 9% sont reconnues comme des cadres supérieurs contre 5% nommées chef d'équipe ou manager. Côté salaire, à la question de savoir s'il y a une différence entre le salaire des hommes et celui des femmes, 64% des sondées ont répondu non contre 36% oui. Chose somme toute normale puisque le salaire dépend du poste occupé. Et comme les meilleurs postes sont “masculins” les salaires ne peuvent que l'être également. Par ailleurs, si certaines femmes actives se résignent, d'autres par contre tentent de changer leur destinée en changeant d'employeur. Ce n'est pas évident de booster ses chances de promotion, certes, puisque les mentalités sont pratiquement les mêmes mais qui ne risque rien n'a rien. Ainsi, selon le sondage, pas moins de 44% de femmes en poste sont à la recherche d'un nouveau poste d'emploi avec de meilleures conditions de travail et opportunités d'évolution. À ce propos, le même document note que “de plus en plus de femmes sont confrontées à de multiples difficultés dans la recherche d'un poste de travail.” La discrimination va jusqu'à l'apparence physique de la candidate au poste. 22% des femmes avouent qu'elles ont été confrontées à ce type de contraintes. Sans oublier l'âge, la situation familiale et le poste visé. Mais ceci ne freine point les ambitions des femmes qui sont de plus en plus nombreuses, 44% à vouloir travailler dans des entreprises multinationales. 28% préfèrent les grandes entreprises algériennes, 24% les administrations publiques et seulement 2% s'intéressent aux offres d'emploi des PME. En dépit de toutes les contraintes, les femmes sondées souhaitent occuper des postes de responsabilité, 31% dans le management et la gestion, 20% dans le marketing,13% dans le domaine des finances et 7% des femmes s'intéressent aux métiers du BTPH. À signaler enfin que le leader du recrutement sur Internet créé en 2006, membre d'une alliance internationale the network regroupant les plus importants sites d'emploi de 100 pays, a réalisé le sondage sur la base des données et audiences d'Emploi-tic.com. C'est-à-dire 15 000 visiteurs par jour, plus de 200 000 candidats inscrits, plus de 25 000 entreprises membres et plus de 7 000 postes d'emploi offerts en 2009.