Le ministère des Finances a rappelé, hier, que la législation en vigueur accorde le droit de préemption pour l'Etat algérien sur toutes les cessions de participations des actionnaires étrangers ou au profit d'actionnaires étrangers. “Seul le respect des obligations légales en vigueur permet la consécration de toute transaction de cette nature”, précise le ministère dans un communiqué suite à des informations faisant état de cession d'actions de l'opérateur Orascom Telecom au profit d'autres actionnaires étrangers. “Dans le cas contraire, celle-ci (la transaction) est considérée comme nulle et sans effet”, ajoute la même source. En outre, “la réglementation en vigueur définit un dispositif clair en matière d'impôts afférents aux cessions d'actions détenues sur des sociétés de droit algérien”, précise encore le ministère.