Le président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua, a été auditionné hier à Zurich par la commission de discipline de la Fifa à propos de l'affaire du match Egypte-Algérie, disputé le 14 novembre 2009 au Caire. En effet, les membres de ladite commission ont entendu les arguments développés par le patron de la FAF qui, selon notre source, a été très décisif, mais aussi persuasif dans son intervention. Notre source ajoute que le président de la FAF a réussi à convaincre les membres sur le bien-fondé de ses arguments. “Raouraoua a même présenté un dossier solide, bien ficelé. Un rapport détaillé avec cassette à l'appui sur le film des évènements depuis l'arrivée de l'équipe nationale au Caire, le 12 novembre 2009, jusqu'au caillassage du bus par des supporters égyptiens filmés en flagrant délit par la chaîne française Canal+, a été présenté aux membres de la commission”, dira notre source qui précise que, dans l'après-midi, c'était au tour du président la Fédération égyptienne Samir Zaher d'être entendu par la commission de discipline de la Fifa. En ce qui concerne le verdict de cette affaire, notre source révèle que “ce sera dans une dizaine de jours, car la commission doit prendre en compte l'audition des deux parties ; elle va se réunir de nouveau pour prendre la décision finale”. Pour rappel, trois joueurs des Verts ont été blessés suite au caillassage du bus de l'équipe nationale : il s'agit de Rafik Saïfi, blessé à la main, Rafik Halliche et Khaled Lemmouchia ont été touchés à la tête. Les vitres du bus ont été défoncées par des pierres lancées par les supporters égyptiens déchaînés, et ce, malgré l'escorte policière. Scènes “de guerre civile” au Caire. C'est en tout cas ce qu'avait déclaré à l'époque Antar Yahia suite à la scène incroyable qui s'est déroulée au Caire, alors que l'Egypte devait affronter samedi l'Algérie. “Ils ont caillassé le bus avec de grosses briques. Des joueurs ont la tête ouverte et en sang. On était allongés dans le bus. Toutes les vitres étaient cassées. Tu en viens à avoir peur pour ta vie”, avait-il déclaré.