L'appel lancé par le syndicat des travailleurs de la formation professionnelle pour une grève nationale de trois jours a eu un écho favorable. Le taux de suivi a atteint les 55% à travers tout le territoire national, soutient le président du syndicat. Selon M. Oukil, le pourcentage du suivi varie d'un établissement à l'autre certes mais la majorité a répondu à l'appel. Il explique cette variation par le fait que certains directeurs d'institut notamment ceux qui assurent l'intérim, à l'image de celui de Boudouaou, intimident les grévistes ce qui contraint certains d'entre eux à rejoindre leur poste. “La suite du mouvement dépendra de la réaction de la tutelle. Si rien n'est décidé d'ici le 20 avril prochain, le conseil national tranchera et de nouvelles formes de protestation seront lancées”, avertit le président du syndicat.