Suite à la journée d'information organisée conjointement avec le secrétaire général de l'UGTA et les membres du comité de participation d'ArcelorMittal, une convention dite d'entente quant au principe de retenue à la source de la souscription des travailleurs au Fonds de soutien à l'investissement pour l'emploi a été signée avant-hier à Annaba entre Vincent Le Gouic DG de l'entreprise de sidérurgie et le directeur général dudit fonds, Mohamed Tessa. Ainsi, après l'Entreprise nationale de distribution et de transformation de l'or Agénor dont les travailleurs ont dit clairement leur intention de souscrire à ce fonds d'épargne, ArcelorMittal s'inscrit dans la liste des actionnaires potentiels du FSIE. Une perspective qui a séduit tout particulièrement le secrétaire général du syndicat d'entreprise Smain Kouadria lequel se réjouit que les capacités de solidarité des travailleurs puissent être mises au service de la création et du maintien de l'emploi dans les entreprises algériennes. S'alignant sur la position de la centrale syndicale UGTA, qui n'a cessé de son côté de promouvoir ce concept dans les domaines de l'emploi, du dialogue social, de la formation des travailleurs et de la promotion de la petite et moyenne entreprise, et avec ses 7 000 travailleurs, l'entreprise ArcelorMittal représente un partenaire de taille pour le Fonds de soutien à l'investissement pour l'emploi (FSIE) qui ambitionne à faire adhérer en son sein entre 30 000 et 35 000 souscripteurs d'ici fin 2010. Le premier responsable du FSIE, Mohamed Tessa avait indiqué que ce dernier a ciblé dans sa démarche les banques et toutes les autres institutions financières du pays ainsi que les entreprises activant dans le secteur des hydrocarbures. “Nous avons inscrit à notre plan d'action toutes les entreprises et organismes qui sont à même d'offrir des perspectives prometteuses en matière de mobilisation de l'épargne individuelle et collective des travailleurs” a déclaré M. Tessa avant de signaler que le FSIE a déjà entamé une campagne de sensibilisation auprès de la SNVI, l'ENIEM et la cimenterie de Chlef, dont les représentants des travailleurs et les dirigeants sont favorables à la souscription au Fonds de soutien à l'investissement pour l'emploi.