Deux terroristes ont été abattus par les éléments de l'ANP dans la nuit de jeudi à vendredi, à El Gour, à l'est de la wilaya de Tlemcen à une trentaine de kilomètres de la daïra de Sebdou, a-t-on appris de sources bien informées. Au cours de cette offensive militaire, les forces combinées ont pu récupérer sur les corps des terroristes deux armes de type Seminov et une kalachnikov. L'opération a été engagée jeudi dernier suite à des informations faisant état de la présence d'un groupe terroriste dans ce massif forestier qui a longtemps servi de base de passage aux terroristes du GIA et GSPC. L'identification des terroristes abattus est toujours en cours. Selon nos informations, les éléments de l'ANP ont encerclé, tard dans la nuit de jeudi à vendredi, un groupe terroriste composé de 5 terroristes armés dans la région El Gour au niveau des frontières des wilayas de Tlemcen et Sidi Bel-Abbès. Premier bilan : 2 terroristes abattus et leurs armes récupérées. Le groupe terroriste qui active probablement sous la phalange “al warithoune” du GSPC envisageait de s'infiltrer dans la forêt d'El Asfour pour réactiver les opérations terroristes dans la région de Tlemcen après le retrait du groupe du DHDS, sous la houlette de “l'émir” Salim al Afghani, composé de quelque 6 éléments dont “l'émir” de Tlemcen, le nommé Ablatif Mondhir et le chef militaire du groupe Karkabou Jamel et son lieutenant Khalfaoui Jelloul. Des mouvements suspects, repérés depuis près d'un mois, font croire à un redéploiement des groupes terroristes du GSPC dans la région ouest où un terroriste, le nommé cheikh Abdelhafid, aurait été désigné récemment comme “émir” de l'Ouest suite aux renseignements fournis par un terroriste recherché et arrêté en possession d'une bombe artisanale par des GLD à Tlemcen. Par ailleurs, les services de sécurité ont réussi à mettre hors d'état de nuire pas moins de 32 terroristes depuis le début du mois de janvier de l'année en cours. Ces terroristes ont été abattus dans des opérations militaires dans les wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdès, Tébessa, M'sila, Béjaïa, Djelfa et Bouira. Parmi les terroristes abattus figurent plusieurs chefs du mouvement terroriste le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) ; plusieurs armes de guerre de type kalachnikov ont été récupérées. À ces opérations, il faut ajouter le démantèlement des réseaux de soutien durant la même période. Un responsable militaire nous a affirmé que le nombre de ces réseaux a nettement reculé par rapport aux années précédentes et que “les citoyens sont plus conscients des intentions de ces criminels”. Les opérations militaires au niveau des maquis se poursuivent toujours. Le but est de maintenir la pression sur les groupuscules du GSPC qui demeurent encore en activité et qui tentent de se redéployer. Le dispositif sécuritaire mis en place par l'état-major de l'ANP semble très fructueux puisque, malgré les menaces lancées par cette organisation terroriste, aucun attentat n'a été enregistré au niveau de la capitale. Les militaires ont réussi aussi à déjouer plusieurs attentats kamikazes, notamment à Béjaïa et Batna. “Le GSPC est tout simplement amoindri dans ses capacités de nuisance”, selon des observateurs de la scène sécuritaire, “surtout dans le domaine du recrutement et du soutien. C'est la raison pour laquelle il recourt à des attentats à la bombe comme moyen facile d'attaque. Aussi tente-t-il de récupérer le terrain avec des actions de kidnapping dont la libération des otages se fait en contrepartie de rançons”.