Agissant sur renseignements, les services de police ont réussi, cette fin de semaine, à arrêter en flagrant délit un dealer en possession de 15 grammes de cannabis (kif traité) dans un guet-apens tendu dans une station d'essence située dans le quartier Hraoua, à Alger. Les éléments de la brigade de la Police judiciaire de la 5e sûreté urbaine de la sûreté de daïra de Rouiba ont également trouvé une importante somme d'argent sur le dealer. Les enquêteurs sont convaincus que c'est la recette des transactions et que le mis en cause, L. M. 32 ans, un repris de justice notoire, active au sein d'un réseau organisé. C'est la première affaire de drogue traitée dans cette commune. Présenté devant le procureur de Rouiba, le mis en cause a été écroué. Les repris de justice dans les affaires liées au trafic de drogue seront désormais soumis au contrôle de la police dans le cadre de la lutte contre la criminalité urbaine. Des instructions ont été données aux chefs d'unités de Police judiciaire et les brigades des stupéfiants pour “intensifier le contrôle, la surveillance et le suivi de mouvements des ex-dealers dans les quartiers populaires”. Selon les rapports des enquêteurs dans ces affaires, le plus grand nombre de personnes arrêtées sont des repris de justice qui reprennent du “service” après leur sortie de prison. Une source proche du dossier nous explique que les réseaux criminels optent pour le recrutement d'ex-dealers pour leur “expérience”. Soulignons dans ce cadre, la justice a renforcé les peines contre les repris de justice dans les affaires de drogue. La police a procédé aussi au renforcement des moyens de lutte contre ce fléau dans les quartiers par l'intensification des patrouilles mobiles de la BMPJ dans les quartiers, surtout les week-ends, mais aussi devant les établissements scolaires. “On se base beaucoup plus sur le renseignement, mais on fait aussi de la prévention et de la sensibilisation”, nous déclare un officier de la police.