Un inextricable bras de fer est désormais observé à l'hôpital Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou entre, d'une part, le comité provisoire du syndicat et du collectif des délégués des services et, d'autre part, le chef de service de chirurgie générale, le Pr Belhocine. Ce conflit, généré à la suite d'”agressions” physiques dont s'accusent mutuellement les deux parties a évolué négativement mardi, après l'observation d'une grève de deux heures à l'appel du comité provisoire du syndicat et l'organisation d'un point de presse, le jour même, à l'initiative du Pr Belhocine. Dans ce point de presse, le professeur a indiqué avoir proposé à la DG le ”remplacement des infirmiers diplômés nommément cités dans sa proposition de réorganisation motivée par l'exercice de ces surveillants dans une clinique privée locale”. Il a également soulevé le problème de la fermeture d'une salle de huit lits au service de réanimation, alors qu'il était en stage en France (à ses frais), ainsi que la “perception de sommes d'argent” au niveau du CHU par les mêmes surveillants au cours de l'admission de patients. Quant au comité provisoire du syndicat, dans un autre point de presse, tenu aux termes des deux heures de grève, il crie à la détérioration de la situation (au CHU) qui perdure depuis 5 mois en raison du “chevauchement” de prérogatives du chef de service de la chirurgie gastrologique. “Si le vol ou la disparition d'instruments médicaux sont reprochés, il y a un conseil de discipline et une justice à saisir”, a assené le porte-parole du comité, le Dr Krirèche, précisant qu'il “sera fait appel à la population si rien n'est fait après la grève de deux jours, décidée à partir de la semaine prochaine”. Une déclaration a été adoptée par le collectif du comité provisoire dans laquelle est dénoncé “le comportement du chef de la chirurgie générale” à travers les insultes par presse interposée. Ce comité revendique la réintégration de leurs collègues dans leurs fonctions. S. Y.