M'Sila 11 personnes sous mandat de dépôt pour violence à Aïn Lahdjal Le magistrat instructeur près le tribunal de Sidi Aïssa a placé, en fin de semaine, 11 personnes sous mandat de dépôt pour trouble à l'ordre public et rixe entre quartiers à Aïn Lahdjel, 60 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de M'sila. En effet, deux quartiers à Aïn Lahdjel se sont affrontés dans de violentes batailles à l'arme blanche et jets de pierres. Il s'agit des cités populaires et populeuses de la Soummam et du Darek qui ont vécu un climat de terreur à cause des affrontements répétés entre bandes de jeunes issues des deux quartiers. Plusieurs blessés, dont des mineurs, ont été enregistrés dans les deux camps, alors que l'intervention des forces antiémeutes a permis l'arrestation de plusieurs personnes, suivie par la mise sous mandat de dépôt de 11 individus. Chabane BOUARISSA Aïn Bessem (Bouira) Tentative de suicide d'une lycéenne Une élève de 1re année secondaire du lycée Taleb Saâd de Aïn Bessem a fait avant-hier une tentative de suicide dans l'enceinte de l'établissement. Selon nos sources, la lycéenne originaire d'Aïn El-Aloui (15 km de la ville de Bouira et 10 km d'Aïn Bessem) est en régime de demi-pension. Lors de la pause-déjeuner (12h-13h30), elle s'est dirigée aux sanitaires du lycée et pris de la javel. Découverte par ses collègues qui ont alerté l'administration, elle a été évacuée vers l'hôpital d'Aïn Bessem. Selon nos sources, ses jours ne sont pas en danger. Une enquête est ouverte pour connaître le mobile de cette tentative. A. DEBBACHE La polyclinique de Khemis El-Khechna Effectif réduit des agents de sécurité Outre le manque criant en médecins spécialistes et de matériel y afférent, l'Etablissement public de santé de proximité (EPSP) de Khemis El-Khechna accuse un manque inquiétant en agents de sécurité. Cette situation a suscité grogne et mécontentement parmi l'équipe d'agents de sécurité, notamment les agents de l'équipe de nuit. Dans une lettre adressée au directeur de l'EPSP, des agents de sécurité réclament le renforcement d'agents de sécurité. “Nous portons à votre connaissance qu'un seul agent de sécurité ne suffit pas. Est-ce qu'un seul agent suffit pour assurer la sécurité et l'accueil”, lit-on dans leur requête. Lors de notre visite sur les lieux, nous avons l'état critique de cette institution censée accueillir les malades de toute une daïra dont le nombre d'habitants dépasse les 140000 âmes. L'agent de sécurité nous fait montrer les carreaux d'une porte des urgences cassés. “Regardez les carreaux de cette porte, ils ont été cassés la nuit.” Un citoyen s'est approché de nous pour témoigner : “Sincèrement, il n'y a pas de sécurité à la polyclinique pendant la nuit. L'on se demande pourquoi on n'affecte pas des policiers dans cet établissement, pour assurer la sécurité des médecins qui y travaillent la nuit mais aussi les malades.” Nacer Zerrouki.