Le match nul (2-2) concédé par l'Entente de Sétif face au rival l'USM Annaba lors de la première journée du championnat semble perturber la maison de l'ESS. C'est ainsi que le public sétifien n'a pas fini de critiquer la prestation de l'équipe jeudi dernier et ce, après toutes les promesses du président Serar de monter une grande équipe capable de jouer les premiers rôles. Serar lui-même a été dimanche en marge de la séance d'entraînement de l'équipe jusqu'à sermonner le coach palestinien Hadj Mansour, coupable d'avoir failli sur le plan tactique en dépit de la présence au sein de l'Entente d'éléments de valeur. Selon des indiscrétions, Hadj Mansour se serait défendu en confiant au boss Serar qu'en réalité, l'ESS ne possède pas les moyens de défendre ses chances pour le titre par rapport à d'autres formations de l'élite. Cependant, la réaction la plus amère est venue du revenant Issaâd Bourahli qui aura confié à des proches qu'il regrette déjà d'avoir quitté le champion en titre l'USM Alger. Bourahli a critiqué, selon des indiscrétions, ses coéquipiers affirmant que la réussite ne peut être l'œuvre d'une seule personne (lui-même) mais de tout un collectif, or, ajoute-t-il, jeudi “je me suis retrouvé à me battre seul”. À noter que Bourahli a inscrit lors de ce match les deux buts de l'ESS. Pis, Bourahli n'écarte pas la possibilité de revenir à l'USM Alger sous forme de prêt si la situation ne s'améliore pas au sein de l'Entente. Il y a aussi Malik Zorgane qui semble aussi mécontent de la situation. En effet, Zorgane aurait signifié à Serar qu'il n'est pas du tout satisfait du fait qu'il soit relégué au rang de 3e adjoint de Hadj Mansour. Il aimerait avoir plus de responsabilité dans l'équipe pour pouvoir remédier aux tares actuelles. C'est dire que l'Entente de Sétif s'apprête à vivre des moments difficiles d'autant plus que l'équipe est appelée à effectuer un déplacement périlleux jeudi au stade de Zioui où le NA Hussei-Dey l'attend de pied ferme. Il est clair qu'un autre faux pas risque de faire voler en éclat tout l'édifice de Hadj Mansour. Affaire à suivre… I. A.
