Il s'agit d'un secteur, la santé publique où l'élément humain joue un rôle de premier plan, à la mesure de l'immensité et du caractère stratégique de la tâche, aux plans immédiats et à long terme. Et apparemment, l'Algérie ne manque pas de moyens pour ce faire. D'énormes efforts en matière de formation et d'équipement ont été consentis, pour améliorer la couverture médicale : avec 20 milliards de dollars pour les quinze prochaines années, cette politique s'est traduite par la réception de 14 hôpitaux depuis 2004 (travaux en cours pour 37 autres), 52 polycliniques (58 autres en cours de finalisation) et 51 centres de santé (12 autres en chantier), l'augmentation du nombre de médecins généralistes est passé de 21 000 en 1999 à 35 000 en 2007 et celui des médecins spécialistes de 4 000 en 1999 à 13 000 en 2007, selon un bilan officiel 1999-2009 du candidat Bouteflika à sa dernière réélection en 2009. Toujours selon ce bilan, l'amélioration de la couverture médicale a vu le nombre de médecins généralistes par habitant passer de 1 pour 1 177 en 2000 à 786 en 2008, tandis que le nombre de médecins spécialistes par habitant est passé, quant à lui, de 1 pour 3 464 en 2000 à 1 pour 1 980 en 2008.