Le tribunal de Boumerdès a condamné, hier, l'“émir” de la séria du GSPC de Sahel Bouberak, dans la commune de Sidi Daoud, à la peine capitale par contumace pour “adhésion à un groupe armé et racket”. Le juge a acquitté dans la même affaire un ingénieur de la Sonatrach poursuivi pour “non-dénonciation d'un groupe terroriste”. L'affaire remonte à mars 2009 lorsque cet “émir” et un de ses acolytes se sont présentés chez une famille établie à Sahel Bouberak, lui demandant le versement d'une somme d'argent et une bonbonne de gaz. Les deux terroristes ont menacé de représailles les membres de cette famille en cas de dénonciation. Mais un membre de cette famille s'est présenté à la gendarmerie de la localité pour les avertir de la visite des deux terroristes. En représailles, ces derniers auraient incendié leur véhicule de marque Toyota avant de prendre la fuite.