Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, El Hadi Khaldi, a procédé, hier, à l'installation de la commission nationale chargée de la préparation du dossier de la qualité de l'enseignement et de la formation professionnelle. En présence des directeurs régionaux réunis au centre de formation d'El-Biar, le ministre a, également, nommé M. Bourouba, en tant que président de la commission nationale, qui se chargera de la préparation du dossier de la qualité de l'enseignement professionnel. Le dernier délai de la soumission du dossier – composé de plusieurs propositions – a été arrêté au plus tard début octobre, c'est-à-dire à la rentrée prochaine de la formation professionnelle. Par ailleurs, le ministre a insisté sur l'importance de la qualité de la formation professionnelle pour soutenir les progrès réalisés par le secteur au cours de ces dernières années et sa contribution au développement socioéconomique du pays. À ce titre, il a déclaré que le nombre d'ouverture de postes de travail est passé de 28 000 en 2000 à 50 000 en 2009. “Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels a connu d'importants progrès au cours de ces dernières années, grâce notamment aux réformes opérées par l'Etat et les moyens déployés à cet effet. Notre premier souci est de développer davantage le secteur et se baser sur l'amélioration de la qualité de la formation”, a-t-il souligné dans son allocution d'ouverture. Et d'ajouter que cela “est nécessaire pour produire des personnes qualifiées capables de répondre aux exigences du marché du travail”. M. Khaldi a aussi appelé à présenter régulièrement des rapports en “toute transparence”, en relevant les points positifs et négatifs, afin d'avoir “une bonne évaluation et permettre de régler à temps les difficultés qu'ils rencontrent”. Parmi les difficultés évoquées par M. Khaldi, la langue d'enseignement dans les centres de formation. Il soulignera que l'enseignement se fait en langue arabe et en langue étrangère, notamment la langue française, d'où l'obligation d'opter pour une seule langue d'enseignement. Le ministre a parlé de la diversité des spécialités proposées par l'enseignement et la formation professionnelle. À ce sujet, il a annoncé qu'un conseil national consultatif composé de plusieurs représentants de wilaya est mis en place. Ces derniers – du secteur public ou privé – apporteront leurs connaissances et feront des propositions d'ouverture de nouvelles spécialités dans ce secteur. Le ministre a, par ailleurs, salué les “efforts déployés par les acteurs de la formation et de l'enseignement professionnels, qui ont permis de remettre le secteur sur les rails après des années de difficultés”, les incitant à continuer sur cette voie, rappelant que l'Etat est disposé à fournir les moyens nécessaires. Il a rappelé que l'objectif actuel de son département est d'améliorer la qualité de la formation, soulignant que le but tracé auparavant consiste à augmenter le nombre de centres de formation aux quatre coins du pays et de les moderniser.