Djemaâ Saharidj (Mekla) Banditisme en plein jour Une dame d'une quarantaine d'années, faisant ses emplettes, dimanche dernier, à quelques mètres de chez elle et en plein jour à Djemaâ Saharidj (Mekla), a été délestée de son téléphone mobile par deux jeunes, étrangers au village, semble-t-il, qui l'ont littéralement coincée au détour d'une ruelle, cherchant en même temps si elle portait des bijoux. C'est le bruit d'un véhicule se rapprochant de l'endroit qui a sauvé la dame en voyant ses agresseurs prendre la fuite. “Heureusement, dit-elle, je n'étais pas accompagnée de mes enfants en bas âge, sans quoi, ceux-ci auraient reçu un gros choc, et j'en tremble encore !” Quelques minutes avant cet acte, ce sont deux demoiselles, se rendant à leur domicile à Megheira, un village voisin, qui furent délestées, elles, de leurs bijoux (chaîne et boucles d'oreilles en or). Les victimes,notamment la dame qui connaît la vie citadine, étaient étonnées comment cela a pu se passer en plein jour dans un si grand village, de surcroît à quelques mètres seulement de la cantine centrale de ce chef-lieu ? Said Mecherri Agression d'un fonctionnaire à l'APC de Souama (Mekla) Journée de protestation des travailleurs Les employés de l'APC de Souama, daïra de Mekla (Tizi Ouzou), ont organisé dimanche dernier une journée de protestation suite à l'agression par un entrepreneur et ses deux frères d'un jeune ingénieur, fonctionnaire de l'APC, dans le plein exercice de ses fonctions. L'entrepreneur était chargé de la réalisation du nouveau siège dans l'ancienne enceinte de l'APC. L'exécutif communal et l'ensemble des travailleurs ont pris part à cette journée de protestation en solidarité avec la jeune victime, d'un sérieux exemplaire. Grâce au calme des uns et le sang-froid des autres parmi les fonctionnaires et les travailleurs de l'APC, l'on a pu extraire et dégager le jeune ingénieur, roué de coups de barre de fer par ses agresseurs. Après le dépôt de plainte, une enquête est en cours. Saïd Mecherri Aïn Taya Concours du meilleure chardonneret La charmante place publique d'Aïn Taya a été le théâtre, dernièrement, d'une manifestation inédite et unique en son genre. Il s'agit du concours du meilleur chardonneret. Cet oiseau local et très populaire, devenu en quelque sorte l'emblème des ménages, puisqu'on le retrouve partout, sur les balcons, fenêtres et même à l'intérieur des locaux commerciaux. Avec ses couleurs riches et son chant agréable, le chardonneret est devenu l'ami inséparable de plusieurs familles algériennes. C'est par cette idée que les responsables de la commune d'Aïn Taya, avec la collaboration de Hamid Doughmane et Mlle Drif, ont pensé à organiser ce concours qui a drainé un public nombreux. 24 concurrents ont participé à ce concours qui a consacré 4 lauréats lesquels ont reçu des prix d'encouragement. Les critères du concours étaient le chant, l'allure et l'entretien du chardonneret dans son milieu. Le jury était composé de spécialistes et connaisseurs en ornithologie entre autre Mohamed Soudani, Brahim Bouktouf et Rabah Makhlouf, dit le professeur. En parallèle à cette manifestation une exposition des différentes espèces d'oiseaux a été organisée par un spécialiste en la matière qui n'est autre que Mohamed Soudani, ainsi que des dessins d'oiseaux accompagnés d'informations réalisés par le dessinateur de la ville, M. Touam. Nacer Zerrouki