La clôture de la quatrième édition des Okadiyate el Djazaïr de la poésie arabe et de la manifestation, El Qods, capitale éternelle de la culture arabe en Algérie, a eu lieu mercredi soir, à la salle El Atlas, et ce, en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, du secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, Azzedine Mihoubi, et de l'ambassadeur de Palestine en Algérie, Mohamed El Hourani. La soirée avait débuté par l'allocution de Mme Toumi, sur la relation solide et très forte entre la Palestine et l'Algérie, mais surtout le soutien que portent les Algériens à cette cause. “Ce n'est pas une clôture car cela va durer dans nos cœurs et nous soutenons la Palestine. Cette quatrième édition est une fusion entre la belle parole et la poésie”, a-t-elle déclaré. Le discours de l'ambassadeur palestinien a porté sur la reconnaissance qu'éprouvent les Palestiniens envers les Algériens. “Nous vous remercions car vous avez toujours été là pour nous”, a-t-il souligné. Ce soir-là, la salle Atlas était pleine à craquer ; le public applaudissait et les femmes poussaient des youyous de joie. Les discours officiels finis, place à la poésie et aux douceurs des mots dont le thème portait sur les souffrances, les douleurs, la répression des libertés et la spoliation de la terre… Bref, le quotidien des Palestiniens. En outre, les poètes, venus de différents pays arabes, n'ont pas hésité à afficher leur soutien à cette Palestine meurtrie, tout en lui souhaitant la paix et la sérénité. Parmi ces chevaliers du verbe, notons les récitals très remarqués de Mourad El Soudani, Salah Youcef Abdelkader, Abdalah Boubaker, Bassem Abess, Issa Lehlih et Ibrahim Sediki. Mais le meilleur moment de la soirée reste sans conteste l'entrée en scène, majestueuse, de la compagnie syrienne, Ornina qui a présenté l'Eliade cananéenne. Sous forme de comédie musicale, des tableaux de danses, des lectures de poésie et de la musique ont figuré durant tout le spectacle. Les danseuses vêtues de blanc, munies de harpes, ressemblaient à des anges venus pour illuminer la salle. Accompagné d'un narrateur, le public avait droit à un petit cours d'histoire pour chaque tableau joué par ces artistes qui ont pu apaiser les esprits le temps d'une soirée.