Après plusieurs années d'attente et une myriade de procédures administratives et judiciaires, l'un des deux bénéficiaires de logements squattés à la cité des Frères-Oualikène, sise au cœur du chef-lieu communal de Yakouren (wilaya de Tizi Ouzou), a rejoint hier son logement. En effet, l'un des deux appartements occupés illégalement depuis plus de cinq années, a été vidé de ses indus occupants en présence d'un huissier de justice et des éléments de la Gendarmerie nationale. Le second logement squatté, quant à lui, l'on apprend qu'il est toujours occupé par une autre famille qui montrait une résistance aux éléments de la force publique. Toutefois, l'application de la décision de justice contre les squatteurs n'est qu'une question de temps, nous a-t-on dit. À signaler que cette opération, qui a drainé une foule nombreuse de curieux, a été lancée pour appliquer une décision de justice dans laquelle les acquéreurs des deux logements sociaux ont eu gain de cause après avoir saisi les hautes instances judiciaires. Pour rappel, à Fréha, une autre commune relevant de la daïra d'Azazga, à l'instar de Yakouren, les bénéficiaires de logements sociaux squattés à la cité des 100-Logements, située à 300 mètres du chef-lieu de commune, ont procédé il y a un peu plus d'une semaine, à la fermeture du siège de l'APC, pour exiger notamment des autorités locales la prise en charge et sans délai de leur problème. Les protestataires avaient organisé dès 9h du matin un rassemblement devant le portail principal du siège de la municipalité qu'ils ont fermé à l'aide de cadenas, avant d'inviter les fonctionnaires à quitter leurs postes de travail. Par la même action, ils ont empêché les citoyens d'accéder à l'intérieur de l'édifice communal. Contacté, l'un des bénéficiaires nous a dit que “cette action est menée dans le but de mettre davantage de pression sur les responsables locaux qui tardent à réguler cet épineux problème de logements occupés illicitement depuis plus de dix ans”.