Taourirt-Ighil (BEjaIa) Les citoyens revendiquent le départ du P/APC La commune rurale de Taourirt-Ighil est, depuis trois mois, sous les feux des projecteurs de l'actualité régionale. La raison : le siège de l'APC est fermé par un groupe de citoyens qui réclame, sa revendication phare, le départ du P/APC tout en exigeant une commission d'enquête. À l'origine de la crise, la contestation dans le recrutement de quelques personnes par l'APC avant que la crise ne se corse et déborde “sur un autre terrain”. Si, pour les autorités de wilaya, le départ du P/APC relève du domaine chimérique, il n'en demeure pas moins qu'une commission d'enquête de l'inspection générale de wilaya est toujours à pied d'œuvre malgré les conditions difficiles de travail en raison de la fermeture du siège de l'APC. “Le départ du président de l'APC est du domaine de l'impossible. Quant à l'enquête sur la gestion des affaires de cette commune, la commission de l'inspection générale de la wilaya continue toujours sa mission et elle ne tardera pas à rendre ses conclusions en toute transparence”, affirme en substance notre source de wilaya proche de la gestion du dossier de cette crise qui n'a que trop duré. Il faut dire que la population est grandement pénalisée par la fermeture de son siège de l'APC. “La fermeture du siège de l'APC freine énormément le travail des membres de la commission d'enquête. Nous devons consulter des dossiers et nous entretenir avec les fonctionnaires de la commune”, ajoute notre source, comme pour justifier tout ce retard dans le règlement de ce conflit. Les autorités de wilaya continuent, signale-t-on, à recevoir des membres de ce groupe contestataire, car le wali a toujours privilégié le dialogue. “On ne perd pas patience que la crise soit dénouée incessamment, au grand bonheur de la population de la région”, rassure-t-on en somme au niveau de la wilaya tout en “reconnaissant” que toute patience a des limites à ne pas franchir. L. OUBIRA Il était chargé de l'entretien de la voie Un ouvrier des travaux publics percuté par une voiture à Djelfa Un ouvrier des travaux publics a été mortellement percuté, lundi soir, par un véhicule léger de type Renault Express, alors qu'il s'occupait de l'entretien de la route près de Hammam Charef, sur la RN46, dans la daïra d'El Idrissia. Transféré à l'hôpital de Djelfa, cet homme de 46 ans rendra l'âme quelques heures seulement après l'accident, laissant derrière lui une famille de sept personnes. Par ailleurs, deux autres accidents de la route sont survenus, avant-hier, au nord de la wilaya, faisant une quinzaine de blessés, dont huit à Aïn Oussera et sept près d'Aïn Fka, dans la daïra de Had Sahary, respectivement sur les RN1 et 89. S. OUAHMED