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“Il est impératif de sécuriser l'enfant”
Mme Meriem Hamada, psychologue, spécialiste du trouble de l'attention et de l'hyperactivité
Publié dans Liberté le 25 - 05 - 2010

Liberté : Les examens de fin de cursus approchent. Les candidats, qu'ils soient au bac, au BEM ou à la sixième, commencent à stresser. Comment vous expliquez, en tant que praticien, la panique qui précède des examens cruciaux ?
Mme Meriem Hamada : Le stress des examens ! On en parle beaucoup ces derniers temps. On parle aussi des troubles d'apprentissage, des problèmes de concentration ! Mais est-ce qu'il y a un lien entre eux ? Il faut avant tout définir ce qu'est le stress, ce mal qui touche toutes les catégories de la population. Le stress est le déséquilibre que ressent une personne entre ce qu'on lui demande de faire — dans le cadre scolaire quand il s'agit d'un enfant et d'un adolescent, et dans le cadre professionnel pour un adulte — et les ressources dont elle dispose. Il se manifeste par une tension nerveuse continue au niveau physique et moral, tension qui va induire un mal-être, de l'anxiété, de la fatigue, de l'irritabilité, des problèmes de concentration, de l'insomnie… Le stress est engendré par l'ensemble des contraintes que nous subissons chaque jour. Il serait à l'origine des maladies coronariennes, des ulcères à l'estomac et bien sûr des dépressions, des échecs scolaires, de l'absentéisme… Dans le cas des enfants, qui est notre sujet aujourd'hui, et surtout des enfants en phase d'examens, ce stress serait à l'origine de beaucoup de choses.
De nos jours et dans notre société, il y a une prise de conscience sur l'importance des études pour l'avenir de nos enfants. Souvent aussi, les parents font une projection sur leur enfant : ce qu'ils n'ont pas fait, ils aimeraient que leur enfant arrive à le faire ! La barre est souvent placée très haut ! On demande à l'enfant de se surpasser.
Tous les enfants ne réagissent pas de la même façon aux situations de stress, pour quelques-uns le stress peut être vécu comme un moteur pour arriver aux résultats escomptés, pour d'autres, cela peut être vécu comme un frein engendré par un manque de confiance en soi, une mauvaise estime de soi… Donc, pour revenir aux enfants en phase d'examens, il est important de sécuriser l'enfant, de lui montrer que nous avons confiance en lui. Nous devons aussi le mettre dans les conditions idéales d'un examen : alimentation adéquate, rythme de vie calme, des moments de détente doivent alterner avec les phases de révision…
Cet état de stress peut entraîner des troubles de concentration, soit durant les révisions, soit le jour de l'examen. Quel peut être exactement le degré de gravité ? Est-il variable d'une personne à une autre ?
Les troubles de la concentration peuvent survenir, comme nous l'avons dit, lors des moments de stress, mais ils peuvent également être dus à d'autres facteurs, entre autres un déficit de l'intelligence, des perturbations psychoaffectives, une carence éducative ou des déficits sensoriels ou moteurs, et cela peut être un autre sujet.
Ces troubles, donc, dans le contexte du stress, sont passagers, ils ne surviennent qu'à des moments bien déterminés. Ils peuvent être le signe d'une grande fatigue physique ou morale, d'une irritabilité, d'une distractibilité, d'un manque de confiance en soi, d'une dévalorisation et d'une anxiété. Leur gravité est différente d'un enfant à un autre et d'un milieu familial à un autre.
Il faut dire que l'école et le personnel enseignant ont aussi un grand rôle à jouer dans cette mise en confiance, car tout se joue dans la confiance que nous mettons en cet enfant, et tout se joue dans ce qu'on attend de lui, comme nous l'avons dit plus haut. Nous avons remarqué que souvent, lorsque l'enfant ne sait pas qu'il va avoir un examen ou un devoir, ses résultats sont meilleurs que lorsqu'il le sait et se prépare sérieusement. Ce sont des cas assez fréquents, les parents ne savent plus quoi penser et se demandent ce qui se passe.
Il y a aussi les cas où l'enfant est très bien préparé, il répond à toutes les questions quand elles sont posées à la maison, mais dès qu'il se retrouve en face de sa feuille d'examen, c'est le trou noir. Dans les deux cas, on remarque que ce n'est pas une question de compétences ni de capacités, mais plus une question d'assurance et de confiance en soi. Donc, nous ne sommes plus dans des notions cognitives, mais nous sommes dans des notions sociales et relationnelles. Ces situations peuvent se répéter chaque fois que l'enfant se retrouve dans une situation stressante où la demande lui paraît plus importante que ce que lui peut donner.
Quelle serait alors l'attitude thérapeutique à préconiser ?
Dans ce cas, un travail doit être effectué avec l'enfant bien sûr, mais aussi avec les parents. L'enfant a besoin d'être sécurisé, mais les parents également ! Le travail doit être basé sur la confiance, l'assurance en soi et la communication.
Je ne suis pas en train de minimiser le problème, mais il est important pour les parents de comprendre que leur enfant a besoin de sentir qu'il est aimé, pas uniquement parce qu'il répond à leurs attentes (élève excellent, bien éduqué…), mais parce qu'il est d'abord leur enfant et qu'ils sont là pour le protéger et l'accompagner dans ses joies et réussites, mais aussi dans ses “malheurs et ses déboires”.
Un travail de psychothérapie serait le bienvenu, mais des conseils venant d'amis ou même de la famille ayant déjà eu ce genre de problèmes avec leurs enfants peuvent aider à dépasser ce cap. Il y a aussi l'alternative phytothérapique qui peut aider à diminuer le stress et l'anxiété. Elle peut également améliorer la mémoire et la concentration, et elle peut aussi atténuer les troubles du comportement.
Dans les pays développés, le recours aux plantes est quasiment automatique dans le cas d'enfants en difficultés scolaires ou en situation de stress en examens. En Algérie, cette alternative commence à être utilisée. D'ailleurs, nous retrouvons beaucoup de produits phyto dans les officines, vantant leurs bienfaits pour la mémoire, le stress… Il faut dire que cela peut être une bonne alternative, vu que ce sont des produits naturels, sans ou ayant peu d'effets secondaires. Et si nous prenons le Genikid de phytopharm, les plantes utilisées dans sa composition ont fait l'objet de plusieurs études scientifiques et leur efficacité a été prouvée.


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