Au titre du Programme de développement rural intégré (PPDRI) du plan quinquennal 2009/2014, douze mille projets de proximité doivent être réalisés ; ils généreront un million d'emplois et profiteront de façon directe à sept millions de personnes vivant de l'agriculture. L'Institut technologique moyen d'agronomie spécialisé (ITMAS) de Djelfa a eu l'insigne honneur d'accueillir, du 24 au 25 mai, une importante rencontre sur le thème “Vulgarisation agricole et assistance technique : médias et réseaux de communication”. Ont pris part à ce séminaire initié par la direction de la formation, de la recherche et de la vulgarisation du ministère de l'Agriculture et du Développement rural des spécialistes de la communication et de la vulgarisation venus de l'Ecole nationale supérieure d'agronomie, de l'Institut national de vulgarisation agricole et de la direction générale des forêts, des journalistes, des conseillers en agriculture, des facilitateurs, des animateurs du développement rural et des cadres de la profession agricole issus de plusieurs wilayas du pays dont, entre autres, Mostaganem, Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Aïn Témouchent, Laghouat et Guelma. Les différents intervenants ont eu, dans un premier temps, à définir les grands axes relatifs à la notion de vulgarisation agricole qui, rappelons-le, entre dans le Programme de renforcement des capacités humaines et d'assistance technique (PRHAT) qui s'inspire des mesures de relance du secteur de l'agriculture prises par le président de la République. Un défi qui ne peut être relevé qu'en instaurant la communication dans les zones rurales. “Les communautés rurales doivent disposer d'instruments appropriés qui leur permettent d'accéder aux informations et au savoir-faire utiles, d'entretenir un débat entre eux et avec leurs partenaires, d'échanger leurs expériences, leurs techniques et leurs pratiques.” L'importance joue donc, pour les séminaristes, un rôle capital dans le processus de développement agricole. À la question de savoir pourquoi l'état n'a pas entamé le travail de vulgarisation avant le lancement des différents programmes, M. Mohamed Khiati, en sa qualité de sous-directeur de la vulgarisation au MADR, nous dit : “Le système de vulgarisation existe déjà et il a été formulé dans la circulaire de 1985, avec l'émergence de la profession. On part du contexte du renouveau pour lancer certains éléments de réflexion liés au recentrage des activités de vulgarisation moyennant une certaine synergie entre la vulgarisation agricole et la vulgarisation rurale.” Cependant, le développement recherché ne peut se faire sans prendre en compte les spécificités propres des communautés rurales, acteurs principaux de la vulgarisation, leur culture et leur patrimoine ancestral qui ont fait leurs preuves, en les insérant dans une politique d'ensemble visant essentiellement l'amélioration du cadre de vie des populations rurales et la promotion du monde rural en général. Il faut savoir que pas moins de12 000 projets de proximité doivent être réalisés au titre du programme de développement rural intégré (PPDRI) du plan quinquennal 2009/2014 ; lesdits projets en question généreront un million d'emplois et profiteront de façon directe à 7 millions de personnes vivants de l'agriculture.