Le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements a toutefois indiqué que la superficie limitée de la zone ne permettra d'accepter que deux postulants. Trois nouvelles offres, pour la réalisation de projets sidérurgiques dans la zone industrielle de Bellara à Jijel, sont en cours d'étude au niveau du ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements. C'est en tout cas ce qu'a annoncé, jeudi dernier, le ministre l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, à l'occasion d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales. “Nous sommes en train d'étudier trois offres des groupes Mitsui (Japon), ArcelorMittal (Inde) et Cevital (Algérie) pour la réalisation de ces projets sidérurgiques”, dira en substance le ministre, en réponse à une question orale d'un député de l'APN. Cependant, le membre du gouvernement Ouyahia fera remarquer que “la superficie limitée de la zone (de quelque 500 hectares) ne nous permet pas d'en accepter plus de deux. Se faisant plus précis sur les trois offres formulées, le ministre expliquera que “ces offres viennent suite au récent gel du projet de la société égyptienne El Izz Steel qui comptait investir dans la production du rond à béton dans la zone de Bellara”. “Nous avions entamé les discussions avec El Izz mais les événements entre l'Algérie et l'Egypte, suite au match de football, et la crise économique internationale ont conduit au gel total du projet.” Intervenant en outre à propos d'une question relative à l'échec de la privatisation d'une filiale de la société algérienne d'aluminium Métanof à M'sila, notamment en matière de sauvegarde d'emplois, le ministre de l'Industrie dira qu'“aucun emploi n'a été perdu bien au contraire, 35 postes ont été créés au sein de cette unité qui emploie 276 personnes”. Il notera dans le même temps, qu'“un comité de régularisation vient d'être installé au niveau de cette wilaya pour régler le problème du foncier qui serait à l'origine du gel de l'extension de l'unité”. Le ministre de l'Habitat : recensement des habitations précaires dans les grandes villes Une opération de recensement des habitations précaires dans les grandes villes sera lancée incessamment. C'est en tout cas ce qu'a annoncé, jeudi dernier, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa à l'APN, lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales. Le ministre, qui indiquera que cette opération concerne les villes d'Alger, de Annaba, de Constantine et d'Oran, expliquera dans le même temps qu'elle a pour but de recueillir toutes les informations sur les habitations vétustes et précaires pour les classer dans des fiches techniques. Evoquant le coût de cette opération, le ministre dira qu'une enveloppe de 840 millions de DA lui sera consacrée. Abordant la question de la crise du logement en Algérie, le membre du gouvernement indiquera “la détermination du gouvernement à mettre fin à cette crise à travers plusieurs programmes ambitieux dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 portant sur la réalisation de 1,2 million logements”. Il s'agit à ce propos de la poursuite de la réalisation du parc locatif au profit des personnes à faible revenu sous forme de logement participatif, en allouant des crédits et des aides directes aux bénéficiaires. Il est question dans ce cadre d'accélérer le rythme de réalisation du logement rural, la mise à niveau des entreprises publiques et de la réduction des constructions anarchiques. Interpellé dans la foulée sur le problème des terrains sur lesquels seront réalisés les projets de construction pour le prochain quinquennat, le ministre notera que le ministère “avait notifié aux collectivités locales que tout projet de construction doit être conforme aux critères d'urbanisme”. Intervenant tout autant sur les opérations de restauration des vieilles bâtisses, le ministre soulignera que “ces opérations nécessitent un savoir-faire et des moyens que son ministère œuvrera à assurer, ajoutant que la ville d'Oran connaît actuellement une large opération de restauration qui concerne plus de 200 bâtisses”. Quid de la restauration des constructions vétustes appartenant à des privés ? “Ces opérations nécessitent la contribution de leurs propriétaires selon la législation en vigueur qui définit la responsabilité des propriétaires en la matière, notamment en cas d'absence d'entretien”, dira Noureddine Moussa. Un cadre juridique portant sur les mesures de restauration et de démolition des habitations précaires est actuellement en élaboration. Le recensement effectué en 2007 avait relevé l'existence de 560 000 habitations précaires dont 92 000 à 100 000 habitations en zinc, 180 000 en toub et 280 000 habitations sans ossature.