Handicapé moteur depuis ma naissance, ma tante maternelle m'a pris en charge depuis l'âge de 18 mois, officiellement par une kafala établie par la cour de Hussein Dey, pour partir en France. Après 14 années passées à Toulouse dans un centre spécialisé (1988-2002), un passeport m'a été délivré par le consulat d'Algérie à Toulouse avec immatriculation, ainsi qu'une carte de circulation délivrée par la préfecture de cette ville pour pouvoir voyager. En 2002, âgé alors de 16 ans, cette tante m'a fait savoir qu'elle allait m'envoyer en Algérie dans le but de passer des vacances, avec comme seul document mon passeport. Une fois arrivé en Algérie, elle m'a fait savoir que je ne pourrai plus retourner en France et ce, pour des problèmes familiaux qui ne me regardent même pas, tout en me retirant ma carte de circulation. Depuis cette date, plusieurs démarches ont été faites auprès des autorités compétentes telles que le ministère des Affaires étrangères et la Ligue des droits de l'homme. Une requête au préfet et au consul d'Algérie à Toulouse, à M. le consul général de France à Alger et à M. l'ambassadeur de France à Alger. Plusieurs fax détaillés sur ma situation ont été également envoyés à l'assistante sociale du consulat de France à Alger, dont le dernier date du 26/04/2010, et qui sont restés sans suite. J'ai aussi adressé une requête M. le Président de la République française. Les services de ce dernier m'ont répondu qu'il faut rester en contact avec le consulat de France et que ma situation a été signalée au ministre des Affaires étrangères et européennes. Des copies de ma carte de circulation ainsi que de mon passeport sont en ma possession en plus des attestations de présence au centre où j'étais admis de 1988 à 2002. Rouane Abdelhalim Cité Aïn Allah Bt421 A Dely Brahim, Alger