L'Assemblée populaire communale de Sétif a entamé une opération coup-de-poing pour éradiquer les plaques qui défigurent les quartiers de la ville. Un camion de la commune, des agents munis de tournevis et des tronçonneuses ont été vus du côté des 1006-Logements ; ils étaient en train de déboulonner et de dévisser des plaques accrochées d'une manière anarchique sur les façades des immeubles, aux poteaux électriques et même celles posées près des locaux. “Pourvu que ça dure”, ont commenté des citoyens témoins de la scène. Les plaques publicitaires et signalétiques indiquant les cabinets, les bureaux des professions libérales, ainsi que des commerces, toutes spécialités confondues, sont dressées n'importe comment et n'importe où, au point où même les poteaux électriques sont utilisés et ce, sans aucune autorisation de l'APC ni de la Sonelgaz. Avocat à 100 mètres, dentiste à 300 mètres, bureau d'expertise en comptabilité près de la mosquée… Pis, un médecin généraliste dont le cabinet est situé à la cité Yahiaoui (Tandja) est allé très loin en accrochant une quarantaine de plaques dans différents endroits de la ville et la distance à parcourir d'une plaque au cabinet dépasse parfois les deux, voire les trois kilomètres. Un véritable record en matière de signalisation anarchique, sans qu'il soit sommé de les enlever.