Le jour J approche à grands pas. Les habitués à la participation à une phase finale, eux-mêmes, présentent une certaine fébrilité et de la crainte d'éventuelles blessures qui pourraient être causes de forfaits de joueurs importants. De ceux considérés comme des irremplaçables. Pour le moment ! Car tout est sujet à évolution, positive ou négative. Rien n'est acquis à l'avance, dans les différentes phases d'une compétition d'un tel niveau. L'obligation de résultats, face à des adversaires talentueux faisant partie du top 32 mondial, ne peut être prise à la légère, ni réalisée sur un coup de baguette magique. Le temps est vécu avec ses réalités, ses impondérables, ses risques. La vie au sein d'un groupe pendant une période assez longue n'est pas quelque chose d'évident. Il faut la gérer afin que le rendement et l'ambiance soient les meilleurs possibles. Malgré les contraintes ! Celles qu'imposent la préparation et la participation à un Mondial. Et pas n'importe lequel. Un événement de dimension planétaire, dont rêve chaque joueur plus ou moins doué. À charge pour lui de le mériter, d'en être à la hauteur sur le terrain et en dehors. Avant, pendant et après la compétition. Statut et standing d'international obligent. Les affinités personnelles s'effacent pour être au service du collectif. Pour un rendement optimum, pour la réalisation de la meilleure performance possible les jours de compétition officielle. Quelle place, quelle valeur accorder alors à ces rencontres disputées peu avant le jour J ? Sont-elles révélatrices des potentialités réelles de chaque formation ? De leurs qualités ? De leurs défauts ? Dans quel cadre doit-on les situer ? Match amical ? Match d'application ? Match de gala offert aux supporters, qui comme les nôtres parcourent des milliers de kilomètres pour le plaisir, pour le contact avec une représentation nationale ? Les réponses, quand il y en a, varient souvent selon le résultat, la qualité de la prestation, la présence, ou l'absence, d'“éléments-clés”. L'intox, le bluff sont aussi des armes maniées avec dextérité par les responsables des sélections. C'est de bonne guerre, sachant que le coup de semonce véritable sera donné, en Afrique du Sud, le jour J.