Boumerdès 62 détenus passent les examens du BEM Plus de 62 détenus de la prison de Tidjellabine ont passé leur BEM cette année, dont trois femmes. Le plus âgé des candidats a 59 ans, nous a indiqué le directeur de cet établissement, Zouaoui Nabil qui vise un taux de réussite de 30% pour cette année alors qu'il était de 25 % l'année précédente. “Nous avons disposé cette année d'une grande salle pour la révision et la préparation des examens. C'est pour cela que je suis optimiste”, nous dit M. Zouaoui. Par ailleurs, on a appris aussi que sur les 48 détenus inscrits pour les examens du bac, 38 d'entre eux passeront ces épreuves, dont une femme. Il faut noter qu'un homme de 62 ans figure parmi ces candidats alors que le plus jeune est âgé de 24 ans, nous dira M. Zouaoui qui précise que l'année passée a vu la réussite à ces épreuves de 10 candidats alors que 35 ont décroché le BEM. Une vingtaine d'enseignants assurent le déroulement de ces examens. Selon le responsable de cet établissement, le taux de formation a augmenté de 30% cette année. “De nouvelles structures ont été ouvertes pour encourager les détenus à étudier et suivre des formations”, affirme le directeur qui souligne que l'établissement assure aux détenus des formations dans le domaine de l'électricité, l'informatique, la coiffure et d'autres activités. Plus de 77 prisonniers ont suivi ces types de formation durant cette année scolaire. Pour rappel, l'établissement de détention de Tidjellabine dispose de 5 salles et 4 ateliers ainsi qu'une bibliothèque de plus de 2 045 livres dont 1 447 titres. M.T DJELFA Journée d'étude sur les pathologies dentaires L'école paramédicale de Djelfa a abrité, jeudi dernier, une journée d'étude consacrée aux thèmes des pathologies gingivales et des cellulites diffuses. Initiée par l'Association des praticiens de la santé de Djelfa (APSD), cette manifestation scientifique, l'une des rares qui se tiennent dans toute la wilaya, s'est fixé comme principaux objectifs, selon Boukhalkhal Miloud, SG de l'APSD, de “sensibiliser les professionnels de la santé sur les nouvelles recommandations en la matière et les aider à mettre à jour leurs connaissances dans le domaine”. Ladite association, créée en 2004, en plus de s'occuper de la recherche et de la vulgarisation scientifiques, compte dans son programme d'autres sections qui animent également les volets sportif, culturel et socioprofessionnel. Elle milite vaille que vaille, malgré les entraves bureaucratiques, en se proposant, essentiellement, de fournir un cadre serein de discussion et de développement des bonnes idées. Des rencontres à renouveler absolument ! S. OUAHMED