L'Algérie a engrangé, en juillet, 1,646 milliard de dollars, au titre des exportations d'hydrocarbures, nous a indiqué un responsable du secteur. Les recettes ont évolué ainsi : 2,1 milliards de dollars en janvier, 2,1 milliards de dollars en février, 1,8 milliard de dollars en mars, avril et mai, 1,7 milliard en juin. Au total, les recettes s'élèvent à 13 milliards de dollars en 7 mois. Ces données sont provisoires, à l'exception des mois de janvier et de février dont les résultats sont définitifs. Mais, les chiffres se rapprochent des recettes réellement engrangées. Les prix du baril algérien se sont situés, en moyenne, entre 28 et 29 dollars. À ce rythme, les recettes hydrocarbures sur l'année dépasseront les 21 milliards de dollars. On escompte, si les prix du pétrole se maintiennent, une hausse des exportations d'hydrocarbures de l'ordre de 22-23 milliards de dollars, soit un record depuis l'Indépendance. Au cours du premier trimestre, les recettes ont atteint un pic : elles se sont élevées à 6 milliards de dollars. Ces entrées ont été favorisées par une flambée des prix anticipant la guerre contre l'Irak et une production de brut supérieure au quota, autorisée par l'OPEP pour compenser l'absence principalement du pétrole irakien. Les recettes ont décliné en été, en raison d'une diminution des quantités produites, habituelle au cours de l'été, nous a indiqué le même responsable. Allusion au gaz. Cette flambée des cours du pétrole, le premier semestre, influera sur les recettes du second semestre, qui seront en hausse. Puisque les prix du gaz, indexés sur ceux du brut, connaissent un décalage de six mois. N. R.