La Fifa a officiellement levé la suspension du gardien de l'Algérie, Fawzi Chaouchi, qui pourra donc participer au premier match des Fennecs au Mondial-2010, dimanche contre la Slovénie, a annoncé hier la Fédération algérienne de football sur son site Internet. Chaouchi avait écopé de trois matches de suspension après avoir été exclu lors de la demi-finale de la Coupe d'Afrique des nations perdue le 28 janvier contre l'Egypte. Pour la Confédération africaine de football (CAF), ces trois matches ont été purgés, le premier lors de la rencontre pour la 3e place de la CAN-2010 et les suivants dans des compétitions locales. À l'instar de la CAF, la Fifa “a officiellement levé la suspension (2 matches restants) du gardien de but international algérien, Fawzi Chaouchi, le qualifiant ainsi à participer dès le premier match du premier tour de la phase finale du Mondial-2010 (groupe C)”, a annoncé la fédération algérienne. En quête de repères tactiques Les deux dernières sorties amicales face aux sélections irlandaise et émiratie ont visiblement bien joué leur “rôle” de matches-test, permettant ainsi à la grande majorité des supporters et inconditionnels de l'équipe nationale de mesurer l'énorme fossé séparant les Verts de leurs ambitions revendiquées de briller au Mondial. La claque amicale reçue à Dublin par une Eire sans pitié et les difficultés rencontrées à Nuremberg face à une coriace sélection bis des Emirats arabes unis ont surtout laissé transparaître un mal-être tactique qui en dit long sur les hésitations et les questions non encore élucidées qui semblent hanter les nuits du bien nommé, cheikh Rabah Saâdane. Pour avoir basculé en l'espace d'une semaine seulement séparant les deux rencontres amicales d'un 4-4-2 académique en un 3-5-2 plus classique mais aussi plus usité sous l'ère Saâdane, en particulier lors de la campagne victorieuse menant à la CAN et au Mondial-2010, l'équipe nationale paraît clairement en manque de repères… tactiques. Saâdane reconduira-t-il son 3-5-2 fétiche qui lui a donné tant de satisfaction dans un passé encore récent, mais qui risque de s'avérer très aventureux dans une compétition aussi relevée que la Coupe du monde face à des adversaires dévoreurs du moindre espace laissé, ou reviendra-t-il à un 4-3-3 plus “algérianisé” ou encore optera-t-il pour un 4-4-2 testé sans réussite face à l'Eire ? Répondre à la question traitant de l'organisation du jeu des Verts n'a, ainsi, rien d'aisé, en particulier dans l'état actuel des choses qui reste dominé par une ambigüité tactique sans pareil au sein de la sélection à un peu plus de 72 heures de l'entrée en lice décisive face à la redoutable Slovénie. Pour avoir à maintes reprises répété qu'il avait “déjà le onze type dans la tête”, Rabah Saâdane a, lui, visiblement tranché cette question. En indiquant, après le révélateur 3-0 à Dublin que “face à la Slovénie, l'EN jouera différemment”, le sélectionneur national a, parallèlement, laissé entrevoir un retour “obligé” au 3-5-2. Un penchant du reste confirmé lors du second test face aux Emirats arabes unis, mais qui devrait toutefois être encore modifié selon les éléments qui l'animeront. C'est dire qu'entre les hésitations du cheikh et ses certitudes, rien ne semble encore très clair.