Dans le cadre du programme national de développement prévu pour la période de 2010 à 2014, la wilaya de Mila a bénéficié d'une enveloppe financière de 16 728 milliards de centimes, soit une augmentation de 9 268 milliards de centimes, comparativement aux crédits alloués à cette wilaya pour le quinquennat 2004-2009. Pratiquement, tous les secteurs d'activité vont profiter de cette importante manne financière. Toutefois, la part du lion est revenue au secteur de l'urbanisme qui a accaparé près de la moitié de l'enveloppe. Pas moins de 7 670 milliards sont alloués à ce secteur. Le wali de Mila a souligné, lors de la présentation du programme, jeudi dernier, que le secteur de l'urbanisme et du logement continue à occuper la première place dans les préoccupations des responsables locaux qui ambitionnent de ramener le TOL (taux d'occupation par logement) à 4,4 personnes, au lieu de 5,30 actuellement. À souligner que le nouveau programme quinquennal ne prévoit aucune nouvelle réalisation de logements. La présente enveloppe du secteur sera vouée aux études et à la réalisation de travaux d'aménagement urbain de plusieurs communes, à la viabilisation d'un certain nombre de POS (plans d'occupation du sol), à la réalisation des travaux de VRD (voiries et réseaux divers), aux travaux d'amélioration urbaine et à la réalisation d'une clôture au centre universitaire. La deuxième plus importante enveloppe a été accordée aux travaux publics : 1 904 milliards de centimes, dont 250 milliards seront réservés à la réalisation d'un viaduc sur Oued M'nar, 248,5 milliards à la création, l'entretien et la réhabilitation des chemins communaux, 110 milliards à la réalisation de la deuxième tranche de la pénétrante sud de la ville de Mila et 8 milliards à la création de 5 nouvelles maisons cantonnières. Quant au reste de l'enveloppe, il sera ventilé sur différentes opérations de création, d'entretien et de réhabilitation des chemins de wilaya, à la sécurité routière et à l'entretien courant du réseau routier de la wilaya. Pour ce qui est du secteur de développement rural, il sera doté de 1 761 milliards, lesquels seront voués à quelque 88 projets de développement prévus en milieu rural. Le secteur de l'hydraulique, qui revêt une importance particulière grâce au mégaprojet du complexe hydrique de Béni-Haroun, bénéficie pour l'actuel quinquennat de 1 585 milliards, dont 1 359 milliards seront destinés à un ensemble de 14 opérations d'approvisionnement en eau potable (AEP), 100 milliards à la connexion des réseaux de distribution de Mila à la conduite de transport d'eau potable et 108 milliards aux travaux d'assainissement. Pour le reste de l'AP, il sera voué à l'extension de certains réseaux d'AEP (Grarem, Ferdjioua, Rouached, Mila, Hamala, Tassala, Oued Athmania, Arras, Baïnan et Aïn Beïda H'riche), à la réalisation de 3 réservoirs de 5 000 mètres cubes chacun, de 3 retenues collinaires et 2 forages. Concernant les autres secteurs stratégiques, à savoir l'éducation, la santé et la jeunesse, ils ont bénéficié respectivement de 1 024 milliards, 323 milliards et 313 milliards. Le secteur qui a bénéficié de moindres crédits est celui du tourisme, avec 6 milliards qui seront voués à la réalisation de panneaux de signalisation promotionnelle et d'une maison de l'artisanat à Mila.