Béjaïa : Le projet de CHU retenu par le gouvernement Les membres de l'association, Les Amis du CHU de Béjaïa, viennent d'atteindre l'un de leurs principaux objectifs : la réalisation d'un CHU à Béjaïa. Si dans une première phase, le CHU a été créé au niveau de l'hôpital Khalil-Amrane pour permettre la prise en charge des étudiants de la faculté de médecine, la réalisation d'une nouvelle structure s'est avérée plus que nécessaire. Très attendu par la population, les élus et les membres de la société civile, cet hôpital moderne de 500 lits constitue l'aboutissement d'une revendication sociale, portée par plusieurs générations depuis une vingtaine d'années au minimum. En effet, qu'il s'agisse de militants politiques, d'animateurs du mouvement associatif ou d'élus locaux, tous ont milité pour arracher cet acquis. Mais ce travail de lobbying n'a été possible qu'avec la conjugaison des efforts via l'association dédiée à cet unique objectif dont les membres ont servi de relais de la société auprès des autorités locales et des instances élues. On apprend de la cellule de communication de la wilaya que le wali de Béjaïa, M. Ali Bendrici, a demandé aux services compétents de repérer le terrain susceptible d'accueillir ce projet. Tinhinan T. Boumerdès : Pétition contre une décharge publique à Khemis El-Khechna Les habitants du centre-ville de Khemis El-Khechna souffrent quotidiennement des odeurs nauséabondes et des fumées toxiques qui se dégagent de la décharge publique. Cette situation qui dure depuis des années a suscité grogne et mécontentement parmi la population locale. Les riverains ont lancé alors une pétition qu'ils on adressée au wali de Boumerdès, au chef de daïra, au commandant de la gendarmerie et au chef de sûreté urbaine. Les pétitionnaires demandent dans leur requête l'arrêt immédiat du rejet d'ordures ménagères et la fermeture de cette décharge autorisée par l'APC qui, selon eux, empoisonne leur vie. “Nous demandonc la fermeture de cette décharge. Nous avons marre des fumées toxiques qui se dégagent chaque jour de cette décharge. Celle située aux bords de l'oued longeant le centre ville est une source de maladies respiratoires, de paludisme, de prolifération de rongeurs, de moustiques et d'autres facteurs engendrant des maladies graves et inguérissables.” “C'est une atteinte à l'environnement. La pollution a dégradé totalement la nature environnante et l'air qu'on respire”, ont-ils ajouté. Les pétitionnaires ne comptent pas rester les bras croisées, ils envisagent d'aller plus loin dans leur contestation jusqu'à satisfaction de leur revendication. Nacer Zerrouki