Vacances pour les victimes de la tragédie nationale : 1452 enfants à Béjaïa Les services de l'action sociale (DAS) de la wilaya de Béjaïa organisent jusqu'au 3 août des regroupements de vacances au profit de 1 452 enfants issus de familles démunies et victimes de la tragédie nationale, a-t-on appris auprès des services de la DAS de Béjaïa. Ces centres de séjour, au nombre de 5, accueilleront des enfants venus de plusieurs wilayas du pays à l'image d'Ilizi, Djelfa, El-Oued . Trois sessions de 15 jours chacune sont mises en place par les animateurs de ces camps de vacances. “Toutes les conditions sont réunies pour permettre à ses enfants de passer d'agréables séjours dans la wilaya de Béjaïa”, avance-t-on du côté des organisateurs de ces camps de vacances. En outre, une enveloppe estimée à 13 millions de DA a été dégagée à cette occasion. Cette opération, qui a pour objectif la réadaptation psychologique de ces enfants démunis et victimes de la tragédie nationale par le divertissement profitera à 1 452 enfants dont le premier contingent est depuis, hier, à Béjaïa. Par ailleurs, la municipalité de Béjaïa organisera à son tour deux sessions de vacances au profit des enfants de familles démunies de la wilaya de Béjaïa. Une louable initiative à mettre à l'actif de cette APC. A. HAMMOUCHE El-Affroun : Le marché réhabilité Au terme de six mois de travaux, pour un montant de près de 17 millions de DA et portant sur la réalisation d'un réseau d'assainissement et de collecte des eaux pluviales, de l'éclairage public, du revêtement des ruelles internes avec aménagement de trottoirs pavés, de toilettes, ainsi que la rénovation, la restructuration et l'organisation des commerces (boucheries, épiceries, vêtements…) au sein de carreaux bien délimités, le marché, qui donne l'impression d'avoir été agrandi, est, enfin, réhabilité. Les marchands de légumes qui, depuis le mois de décembre dernier (date de début des travaux), exposaient leurs produits sur les ruelles adjacentes, se sont réinstallés à l'intérieur de ce lieu public de vente, désormais propre, ordonné et doté de commodités. Cela a, toutefois, été possible du fait que tous les commerçants entassés, par le passé, dans cet espace réduit, n'y ont pas tous eu une place après son réaménagement. Ce marché centenaire de village s'avère, aujourd'hui, trop petit pour contenir tous les marchands qui y réclament un espace. Du reste, la poissonnerie prévue n'y a pas trouvé place. La réalisation d'un deuxième marché s'impose du fait de la densité actuelle de la population, celle à prévoir avec l'avènement du pôle universitaire (elle devrait, à moyen terme, s'étoffer de quelque 30 000 âmes) et l'implantation future d'autres structures administratives importantes. F. SEMANE