Suite à l'article paru dans notre édition du 23 juin dernier (Liberté) concernant l'expulsion d'une famille à Kouba, l'un des membres de cette famille, Abdelghafour Bouhadjar, est venu nous rendre visite et apporter des “précisions”. “Nous ne sommes pas contre la décision de justice”, a précisé M. Bouhadjar. Concernant l'adresse de la maison, notre interlocuteur a affirmé, document à l'appui, que l'adresse sur laquelle s'est basée la décision de justice n'est pas la leur. “Nous habitons à compagne Gribissi et la décision de justice de 2000, mise en exécution en 2002, pour l'expulsion de Omar Bouhadjar et ses héritiers, concerne un bien de la commune de Hussein-Dey, sis à la rue Racim-El-Basri”, a-t-il relevé. Il a ajouté que “toutes les ordonnances exécutives, même celle de 2005, affirment que le bien, source du conflit, n'existe pas dans la rue Racim-El-Basri mais à 2 compagne Gribissi.” Pour ce qui est de l'inscription de l'acte de propriété, M. Bouhadjar a assuré que “l'acquéreur de la maison, M. Hadjal, garantit que son acte de propriété est enregistré. comment cela est-il possible du moment que la wilaya déléguée de Hussein-Dey a inscrit le terrain au cadastre comme inconnu, lors du recensement de 1998”. à propos de la signature de la promesse d'évacuer la propriété le 17 juin passé, M. Bouhadjar a reconnu que sa famille avait signé le document en soulignant que “c'était un moyen de gagner du temps dans l'espoir de trouver une solution”.