Le sélectionneur des Etats-Unis Bob Bradley, dont l'équipe a été éliminée en 8e de finale du Mondial 2010 par le Ghana (2-1), regrettait samedi le but rapidement encaissé qui a “pompé beaucoup d'énergie” à ses joueurs. Où s'est jouée cette défaite ? Bradley : On a encore pris un but rapide... Mais quand on est revenu à 1-1, on a eu des occasions de tuer le match, dont une très bonne. On était bien physiquement. Mais être mené rapidement, ça pompe beaucoup d'énergie. On s'est mis en difficulté. On sait qu'on a un problème sur ces entames de match... On a payé le prix pour un ballon perdu. On le sait, mais ça ne change pas grand chose. C'est sûr qu'il faut s'améliorer sur ce point. Quel bilan tirez-vous de ce tournoi ? On a montré de la qualité en phases de poules. On avait le sentiment qu'on avait ce qu'il fallait pour continuer à nous tester au plus haut niveau. Mais il a manqué quelque chose. Nos centres n'ont pas été aussi bons qu'ils auraient dû l'être. On sait que les Etats-Unis doivent se battre pour gagner du respect. On a fait une bonne Coupe des Confédérations l'an passé, là on sort des phases de poules. Mais ce soir, je suis déçu. Tout ce qu'on peut faire, c'est faire une autocritique et continuer de travailler. Le Ghana peut-il battre l'Uruguay et aller en demi-finale, voire en finale ? Comme je l'avais dit avant la rencontre, c'est une équipe de talent. Son entraîneur Milovan Rajevac l'a très bien organisée. Contre l'Uruguay, ce sera dur. Mais les Ghanéens sont évidemment capables de se qualifier. Le fait que l'Afrique soutenait le Ghana n'a pas eu d'effet. Nous avions un pays derrière nous.