À un mois du début du Ramadhan, les 500 travailleurs des entreprises VRD Plus et du MCCES de l'ex-EPLF, aujourd'hui affiliés à Sogecor, n'ont pas encore perçu leurs 5 mois d'arriérés de salaire. Ces travailleurs, qui n'ont cessé de réclamer leurs salaires, ne savent plus à quel saint se vouer. En dépit des grèves et des rassemblements qu'ils ont organisés devant les sièges de leurs entreprises respectives, ils butent toujours sur une indifférence et un silence incompréhensible observés par leur employeur et par les responsables de la Société de gestion de participation SGP Indjab. “Nous avons été oubliés par ceux qui nous ont promis de prendre en charge nos doléances”, affirment les syndicalistes de VRD Plus qui pointent du doigt le ministère de l'Habitat lui reprochant de ne pas avoir tenu ses promesses . “Le ministre de l'Habitat tout comme le chef du gouvernement se sont engagés, lors de la dissolution des EPLF, de protéger nos acquis et de régulariser notre situation, mais à ce jour, nous continuons à vivre un véritable calvaire”, précise Ali un employé du MCCES. La colère des travailleurs de VRD plus et du MCCES s'en prennent également à leur fédération lui reprochant de ne rien faire pour le versement de leurs quatre mois de salaires. Ces travailleurs disent avoir été bernés par les promesses non tenues des différents responsables concernés, notamment ceux de la SGP Indjab. “On nous a promis de régler nos problèmes mais à ce jours nous ne voyons rien venir”, ajoutent-ils. Les protestataires affirment qu'en plus de leurs salaires non perçus, les congés annuels sont toujours bloqués au niveau de la Cacobath pour non-paiement de cotisations tout comme ils se sont interrogés sur les engagements du ministère de l'Habitat qui avait promis, selon eux, de prendre en charge le passif et l'actif des quatre filiales de construction spécialisées de l'ex-groupe EPLF qui sont actuellement sous la coupe du groupe Sogecor. “On nous a dit que les problèmes seront réglés une fois vous êtes affiliés à Sogecor, mais nous, nous ne voyons rien venir”, disent les travailleurs. “Nous avons passé le mois de Ramadhan de 2009 sans salaires et nous risquons de vivre le même calvaire cette année”, précisent les travailleurs.