Conduite par le concepteur de la géante pompe de refoulement, un ingénieur de la société Alstom, la mission de scientifiques s'attellera à vérifier, selon notre source, si la seconde pompe, qui est une copie de celle qui est en panne, ne présente pas les mêmes risques d'avarie avant de la mettre en service. Une mission d'experts, dont le concepteur de la méga pompe de la station de pompage de Douar El Bidi, considérée comme le cœur de tout le transfert de Beni Haroun, est arrivée, ce dimanche, à Mila pour tenter de pallier à la panne qui paralyse la station de pompage depuis le 23 juin dernier. Selon une source au fait de la question, la présente expertise tente de savoir si l'on peut mettre la deuxième pompe de refoulement (pompe de rechange) en marche pour relancer le pompage de l'eau vers la station de traitement de Aïn Tinn. Conduite par le concepteur de la géante pompe de refoulement, un ingénieur de la société garante Alstom, la mission de scientifiques s'attellera à vérifier, selon notre source, si la seconde pompe, qui est une copie de celle qui est en panne, ne présente pas les mêmes risques d'avarie avant de la mettre en service. À rappeler que la méga pompe de refoulement de la station de Douar El Bidi, sous garantie de la société française Alstom pour une durée de 10 ans, est un prototype ayant un débit de 11 000 litres d'eau/s, donc un modèle unique au monde, conçu spécialement pour le système de transfert de Beni Haroun, appelé, à moyen terme, à alimenter six wilayas de l'est du pays en eau potable et d'irrigation. Notre source précise que la défectueuse pompe, quasiment détruite par un incendie dans la nuit du 23 au 24 juin passé, est toujours en panne et que les chances de sa réparation sont infimes. Néanmoins, minimisant les retombées immédiates sur l'approvisionnement en AEP de Mila et de Constantine, les deux seules wilayas alimentées jusqu'à présent à partir du barrage de Beni Haroun, notre interlocuteur souligne que ces deux wilayas disposent d'une autonomie de 2 et 6 mois respectivement, grâce aux ressources hydriques stockées au niveau du barrage tampon d'Oued Athmania que se partagent Mila et Constantine à raison du 1/3 pour la première et 2/3 pour la seconde. Il précisera, par ailleurs, qu'un plan de rationnement de l'eau a été mis en place pour faire face au pire des cas, lequel prévoit, dans un premier temps, une diminution du volume d'eau accordée aux villes jouissant d'un approvisionnement en continu (H24).