La mise en marche de la 2e pompe de refoulement servant à relancer le pompage de l'eau du barrage de Beni Haroun (Mila) vers la station de traitement de Ain Ettine aura lieu ''d'ici à la fin de cette semaine'', a indiqué mardi à l'APS le directeur de l'Hydraulique de Constantine. Cette seconde pompe d'une capacité de pompage de 1,3 m3 devra relancer le fonctionnement de la station de pompage du barrage de Beni Haroun, en panne depuis une quinzaine de jours à la suite de l'incendie qui s'était déclaré, occasionnant la destruction totale du moteur de la première pompe de même puissance, a expliqué M. Malek Kaouche. La mise en service de cette pompe de refoulement sera supervisée par un expert de l'entreprise française Alstom conceptrice de ces deux pompes et à laquelle il a été confiée la mission de gestion et de suivi de la station de pompage sur une durée de 10 ans à compter de 2007, a également fait savoir le directeur de l'hydraulique. Le barrage de Béni Haroun dispose de deux grandes pompes de refoulement, a ajouté M. Kaouche, précisant que toutes les pièces de rechange nécessaires pour réparer les éventuelles pannes sont fournies par la société Alstom dans le cadre du contrat la liant au partenaire algérien. La wilaya de Constantine dispose d'une autonomie de 45 jours à la faveur des ressources hydriques stockées au barrage Grouz (près de Oued Athmania, dans la wilaya de Mila), rempli à hauteur de 20 millions de m3 d'eau. Cette alternative ''aurait pu à elle seule, si cela s'était avéré nécessaire, éviter aux habitants de Constantine de revivre le spectre de la pénurie d'eau en attentant la réparation du moteur grillé'', a affirmé M. Malek Kaouche.