L'ancien président de la cour d'Alger a dressé un bilan positif de l'année judiciaire en cours en arguant qu'à l'exception d'un seul dossier, toujours en suspens, la cour d'Alger a traité toutes les affaires de l'année 2009. Ce constat s'explique, selon M. Touati, par la bonne coordination entre les différents partenaires et autres intervenants du secteur de la justice auquel il a rendu un vibrant hommage. Nommé jeudi par le premier magistrat du pays dans le cadre du mouvement partiel dans le corps des présidents et procureurs généraux, M. Hamdane Abdelkader, ex-président de la cour de Constantine, est depuis hier à la tête de la cour d'Alger. La cérémonie d'installation a eu lieu hier à la cour d'Alger en présence du premier président de la Cour suprême, M. Berradja Kaddour, en sa qualité de représentant du président de la République, le wali d'Alger, les magistrats, avocats et les greffiers de la cour et des tribunaux de la capitale. La cérémonie a été marquée par une brève allocution du président sortant, M. Touati, qui a tenu à remercier la chancellerie et tout le corps de la justice “pour les grands efforts qu'ils ont fourni en vue de dynamiser le secteur”. Des efforts, ajoute-t-il, caractérisés par “une très bonne coordination” entre les différents partenaires et qui ont d'ailleurs donné leurs fruits puisque le bilan judiciaire de l'année en cours est des plus reluisant. “La cour d'Alger a pu traiter toutes les affaires de l'an 2009 à l'exception d'une seule restée en suspens”, a indiqué l'ancien président de la cour d'Alger sans citer l'affaire. Et de demander aux magistrats de la cour d'Alger et tous les autres corps de la justice de tendre la main au nouveau responsable et de l'aider dans sa noble mission. Une mission pour laquelle il ne manquera pas de lui souhaiter “pleine réussite” avant de donner la parole au procureur général de la même instance judiciaire. M. Zernati supervisera les procédures d'installation par un bref rappel de la décision du président de la République qui a donné lieu à ce changement à la tête de la cour d'Alger. Le procureur général conclut la procédure en demandant au greffier de la séance de porter cette cérémonie sur le registre de la cour d'Alger. Reprenant la parole, le président sortant invitera son successeur à se mettre à côté de lui avant de donner la parole au premier président de la cour suprême. M. Berradja ne manquera pas, à son tour, de féliciter le nouveau président de la cour d'Alger et de remercier la chancellerie pour tous les efforts consentis en vue de donner un second souffle au secteur de la justice. Il présentera, par ailleurs, M. Hamdane à la nombreuse assistance en axant sur son CV et sa réputation professionnelle. “Cela fait 30 ans qu'il exerce le métier. Il a commencé dans les années 80. Le président de la République et le ministre de la Justice lui ont fait confiance pour mener cette mission”. Une mission des plus lourdes et délicates vu la nature des dossiers qui sont sur son bureau. Un bureau qu'il rejoindra après une collation, avec l'ancien président pour la passation des consignes.