Le retour aux bancs de l'école pour la rentrée 2010-2011 est fixé pour le 13 septembre, a annoncé le ministère de l'Education nationale dans un communiqué rendu public, hier. Le document précise que cette décision est survenue suite à une rencontre, tenue hier, entre le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, et les directeurs de wilaya du sud du pays. D'autres réunions se tiendront entre le ministre et les directeurs de wilaya des autres régions du pays. Le communiqué fait savoir que “ces rencontres successives, qui se tiendront à Alger, ont pour but de s'assurer que toutes les conditions sont réunies pour l'accueil des élèves, mais également de préparer, à travers une évaluation plus fine des problèmes spécifiques et génériques, région par région, la mise au point d'une véritable feuille de route destinée à chacun des directeurs de l'éducation de pays, pour l'année scolaire 2010-2011”. Lors de la première rencontre consacrée au Sud, deux volets ont été abordés. Le premier concerne le rendement interne lié au cursus scolaire dans les wilayas du Sud, qui, d'après le document, demeure “en deçà” des attentes, en comparaison avec les moyennes nationales, et ce, en dépit des mêmes moyens, et parfois davantage, fournis par l'Etat. De surcroît, le document indique que “la dynamique des réformes entreprises par le secteur, les moyens considérables apportés par les pouvoirs publics et le suivi particulier de ces wilayas par les services centraux du ministère ont permis d'enregistrer une évolution constante des résultats mais néanmoins insuffisante au regard de leurs potentialités”. Le document insiste sur l'importance de la disponibilité de toutes les infrastructures scolaires et des équipements techniques pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions. Le second volet abordé a concerné les mesures de fond détaillées, sériées dans une feuille de route et destinées, d'une part, à corriger les insuffisances constatées et, d'autre part, à mobiliser les ressources humaines de la manière la plus efficiente pour améliorer les résultats, tout au long de l'année. “Ces mesures concernent les élèves, les enseignants, les chefs d'établissement et leurs équipes d'encadrement. Elles ont trait également à leur interaction avec leur environnement immédiat tel que les parents d'élèves, les autorités locales”, arguant que “les effets de synergie contribuent à de meilleures conditions de scolarité, à un meilleur rendement des établissements scolaires et une élévation de la qualité de l'enseignement”.