Durant les soirées ramadhanesques, en ce mois d'août, se déroule une panoplie d'activités culturelles différentes, variées et aussi riches les unes que les autres. Dans ce cadre, le palais de la culture Moufdi-Zakaria est aussi l'hôte d'une pléiade d'artistes qui s'illustrent dans plusieurs genres musicaux, notamment le chaâbi, le hawzi, la pop, le malouf, etc. Pour la soirée de lundi, deux chanteurs se sont produits sur la scène du palais. Le premier à présenter son style était le chanteur de flamenco Farouk Azibi (du groupe Mediterranéo), accompagné de ses musiciens. Et le deuxième, l'ancienne vedette de la pop algérienne des années 1980, Khaled Barket. Aux environs de 22h30, Farouk Mediterranéo a fait son entrée sur les planches, vêtu de noir. L'artiste dansait sur des pas comme un crooner latino des années 1960. Durant une heure, l'interprète a revisité les plus grands standards latinos ; sous le ciel étoilé, Farouk a transporté le public dans la chaleur de l'Amérique latine, avec le cha-cha-cha et la célèbre chanson du patrimoine latino Que Sas. L'originalité de cet artiste réside dans sa manière d'interpréter ces tubes légendaires qui ont fait danser et bouger des générations et des générations d'amoureux. Par ailleurs, une ambiance agréable régnait au sein du Palais de la culture, une scène a été aménagée à l'esplanade entourée de chaises, et un petit coin de restauration qui permet aux familles et aux jeunes de s'attabler et d'apprécier ces moments de détente. En évoquant le patrimoine latino, une chanson incontournable et éternelle interprétée par des dizaines de chanteurs a été reprise par Farouk. En hommage au révolutionnaire argentin, le Che, les Mediterranéo ont interprété Che Guevara devant une assistance argentine qui était plus qu'enchantée du clin d'œil. Le public manquait à l'appel, mais le peu de personnes présentes se sont déchaînées sur les tubes des Gipsy King et autres classiques. Seul inconvénient de cette soirée musicale était le retour de son qui était trop fort et mal réglé. Après plus d'une heure de spectacle, le chanteur Khaled Barket, muni d'une guitare, s'est présenté avec ses musiciens à la batterie, la basse et de ses choristes. Il a chanté ses nouveaux tubes, sur des thèmes différents qui traitent des choses de la vie. Grosso modo, cette soirée ramadhanesque était un moment de détente et de jovialité.