Il s'agit de trois hommes et trois femmes, deux femmes sont des reprises de justice, une d'entre elles est une connaissance de la famille, une voisine plus précisément. Les auteurs de l'enlèvement de la fillette, A. M., âgée de 6 ans, à Dellys, dans la wilaya de Boumerdès, ont été arrêtés. Il s'agit d'un réseau organisé et constitué de six personnes dont trois femmes. Deux d'entre elles sont des repris de justice. Présentés devant le tribunal, ils ont été tous écroués pour “association de malfaiteurs, enlèvement, non-dénonciation d'un crime”. Selon une source proche du dossier, les investigations menées par les éléments de la section de recherche de la gendarmerie de la wilaya de Boumerdès, ont conduit à l'arrestation, en premier lieu, d'une femme identifiée comme suspecte dans cette affaire, au niveau de la station des bus à Tizi Ouzou suite à l'exploitation d'un renseignement précieux. Elle a fini par avouer et révéler l'identité des autres membres du réseau qui avaient chacun son “rôle” dans cette affaire. Il s'agit de trois hommes et trois femmes, deux femmes sont des repris de justice, une d'entre elles est une connaissance de la famille, une voisine plus précisément, apprend-on de même source. Elle a eu vent d'une importante entrée d'argent chez le père de la fille suite à une transaction. C'est alors qu'elle a informé ses complices qui ont planifié le rapt. C'est ainsi que la fille sera kidnappée juste devant son domicile sis à Dellys. Les ravisseurs ont ensuite contacté le père en lui exigeant de verser la somme de 200 millions de centimes en échange de sa libération. Les gendarmes ont pu libérer la fille qui a été retrouvée dans un appartement à la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou. Pour rappel, la section de recherches de la GN de Boumerdès avait déjà traité une affaire similaire et a pu libérer une autre fille d'un entrepreneur, âgée de 5 ans, enlevée, elle aussi, à Zemmouri, et ont pu arrêter les ravisseurs, dont l'ex-mari d'une chanteuse algéroise et un membre de la famille, qui avaient auparavant exigé, eux aussi, une rançon de 500 millions de centimes. Ces enlèvements sont tous d'ordre criminel et n'ont aucun lien avec les groupes terroristes du GSPC qui, eux aussi, procèdent à l'enlèvement dans cette région des entrepreneurs, des gérants de complexes touristiques et des hommes riches ou leurs fils en échange de rançons.