Résumé : Wahiba revient harceler Samy dans son appartement. Cette fois-ci, elle a ramené Merouane avec elle et estime qu'elle est en droit de venir lui rendre visite afin que ce dernier ne ressente pas de la nostalgie envers son père… 41eme partie Le gosse, choqué par le manège de ses parents, se met soudain à pleurer. Wahiba est révoltée : - Tu vois le chagrin que tu causes à Merouane. Tu vas le traumatiser. Samy est confus. - Je ne voulais pas que la situation dégénère. Mais, quelque part, c'est de ta faute. Pourquoi me le ramènes-tu en pleine nuit ? - Parce qu'il ne cessait pas de demander après toi. (Elle se tut, puis reprend d'une voix plus douce) et puis tu me manquais à moi aussi. Samy s'éloigne d'un pas. - Je… Je ne veux plus qu'il y ait quoi que ce soit entre nous Wahiba. Je vais, certes, reconnaître mon fils et régulariser sa situation mais, à bien réfléchir, je préfère qu'on en reste là. Wahiba se rapproche davantage de lui. - Mais moi, je préférerais plutôt que tu sois près de nous deux. Merouane a besoin de ses deux parents. - Ma femme aussi a besoin de moi, et l'enfant qui va naître ne devrait pas souffrir de cette situation. Wahiba est outrée. - Bien. Je vais de ce pas prendre les initiatives nécessaires à cette situation. - Que veux-tu dire par là ? - Je ne peux rien te dire de plus, tu le sauras au moment opportun. Merouane pleurait toujours et Wahiba l'attire vers elle : - Allez mon chéri, calme-toi. Ton papa nous chasse, mais je te promets que je vais arranger tout ça dès demain. Samy tente d'intervenir, mais la jeune femme continue : - Nous allons repartir à l'étranger et je te chercherai un autre papa. - Mais c'est lui mon papa, s'écrie le garçon. C'est lui que j'aime, c'est lui que je veux… De longues larmes coulaient sur ses joues. Samy sentit son cœur se serrer. Il s'approche de Merouane et le prend dans ses bras. - Cesse de pleurer. Je suis ton papa et je le resterai. Ne sommes-nous pas déjà amis ? L'enfant hoche la tête, sans cependant s'arrêter de pleurer. - Maman a raison. Tu ne veux pas de nous chez toi. Samy le secoue. - Ce n'est pas ça mon fils. Mais il y a des choses que tu ne peux pas encore comprendre. - Si. Je comprends. Je comprends que tu nous déteste. - Mais non ! Mais non ! Je ne te déteste pas, tu es mon fils, et un papa ne peut pas détester son fils. - Et maman ? - Quoi maman ? - Pourquoi la détestes-tu ? Samy jette un regard accusateur à Wahiba. Cette dernière le regarde d'un air narquois. Il revient vers son fils et reprend : - Je ne déteste pas ta maman. Seulement, je préfère que ce soit moi qui vienne chez vous. Merouane, ne suis-je pas déjà venu te récupérer de la maison pour t'emmener dans un parc d'attractions ? à suivre Y. H.