L'APC d'El Affroun a mis en place, pour le mois de Ramadhan, un riche programme culturel qui se déroule un soir sur deux et s'achèvera la veille de l'Aïd. Au menu, après la prière des taraouih, sketches, conférences, chants religieux et patriotiques, récitals poétiques, contes, à la salle des fêtes communale. De son côté, la Direction de la culture de Blida a concocté quatre soirées festives avec musique chaâbi, pièces de théâtre, chants religieux. Sur la place publique, la Ligue sports pour tous a organisé un tournoi de foot à 4 dans la catégorie “moins de 15 ans”, avec 120 joueurs et 12 éléments encadreurs. Trente-deux quartiers ont été représentés à travers les matches qui se sont déroulés, du 15 au 25 août, dans une ambiance de gaieté rehaussée par l'animation de nombreux supporters, tous quartiers confondus. À la sortie de la mosquée, vers 22h, les fidèles avaient, ainsi, le choix entre la salle des fêtes et la place publique, pour une veillée récréative jusqu'à minuit. Samedi soir, une joyeuse et émouvante cérémonie du henné de 20 petits garçons issus de familles nécessiteuses ou victimes du terrorisme, organisée par le secrétariat communal de l'ONVT, qui a offert la tenue traditionnelle ainsi que d'autres cadeaux à chacun des petits, avec le concours de l'association Ben Badis, de l'antenne locale du C-RA et de l'UNFA et la dynamique participation des éléments de la Ligue communale sports pour tous a attiré de nombreuses familles. Le henné appliqué aux petits par des mamies, en présence des parents et des invités, dont les autorités locales, s'est déroulé dans la pure tradition avec chants religieux et salves de youyous jusqu'au bout de la cérémonie. Le lendemain, les enfants seront circoncis gracieusement, les uns à la clinique Mohamed-Yazid de Blida, les autres, par la chirurgienne bienfaitrice Fatma-Zohra Berkani, dans sa propre clinique à El Affroun. Dans les rues illuminées et animées, durant tout le mois, la population circulait paisiblement : ça et là, des groupes de voisins, généralement, jouaient aux cartes ou au domino, des femmes vaquaient à des achats nocturnes, vêtements de l'Aïd et ingrédients pour les gâteaux, jusqu'à minuit. Dans les cafés, les hommes, jeunes ou âgés, se retrouvaient dans la bonne humeur autour d'un “thé-qalb ellouz”, ou un café-presse qui les gardera éveillés pour la prière des tahadjoud qui précède celle d'el fedjr. Par ailleurs, de nombreux citoyens se sont rendus, depuis le 31 août, à la poste pour un retrait d'argent. Chaque soir, jusqu'à minuit, les préposés au guichet, aidés par le receveur lui-même, accomplissaient leur tâche avec sérénité et respect de l'usager.