Selon des sources dignes de foi, le nommé B. A., âgé de 39 ans, un ex-repenti, a rejoint le maquis quelques jours avant le mois de Ramadhan dernier en compagnie de deux autres jeunes, âgés de 17 ans et 27 ans, originaires de Béni Boussaïd et zouia, deux villes frontalières avec le Maroc. Leur famille ont alerté les services de sécurité sur leur “disparition douteuse” d'autant que B. A., un ex-repenti, avait bénéficié des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en 2007. Il activait, avant sa repentance, dans les monts de Tissemsilt, avant qu'il ne décide dernièrement de rejoindre le maquis aux côtés du GSPC à Aïn El-Asfour. Mais après avoir rallié ces ex-compagnons, B. A. a vite déchanté avant de faire part à sa famille de son intention de se rendre, et c'est elle (sa famille) qui a servi de relais. Ayant pris la fuite, il est allé se rendre au procureur près le tribunal de Maghnia qui l'a transféré à la brigade de gendarmerie compétente pour enquête. Interrogé sur les raisons de son ralliement des groupes armés et les causes qui l'ont poussé à se rendre après un mois, il a avoué qu'il s'était rendu compte de son erreur une fois au maquis et révélera que la situation des terroristes est très difficile et que le nombre du groupe terroriste activant dans la région ne dépasse pas 9, en comptant les deux nouvelles recrues qui sont montées avec lui. Les terroristes, selon lui, sont confrontés à la faim, à la fatigue, à la peur et à la traque de l'armée. Ce qui les oblige à se déplacer fréquemment. Ils trouvent aussi des difficultés à s'approvisionner en matière d'armes et de munitions. “La plupart des terroristes, surtout les nouvelles recrues, ne sont pas armés et ne trouvent même pas de quoi s'habiller”, a encore ajouté le repenti. Le GSPC, qui s'est replié dans les ex-fiefs du DHDS sous la houlette de Salim El-Afghani, cherche ainsi à “récupérer” les repentis devant le net recul du recrutement. Il a déjà lancé “une opération de recrutement” dans les milieux des enfants et proches des terroristes. La région de Tlemcen constitue une base arrière pour le groupe terroriste.