RESUME : Samy cède au caprice de Wahiba et passe la nuit chez elle. Lorsqu'il se réveille, il sentit le remord le gagner, mais il tente de chasser ses tristes idées en retrouvant Merouane qu'il doit accompagner à l'école. 52eme partie L'enfant se lève et embrasse sa mère avant de s'exclamer : - Papa va m'accompagner à l'école ! - Bien. Alors nous allons le retenir en otage chez nous. ( Elle rit) Tu n'aimerais pas rester encore une journée ou deux avec nous, Samy ? Samy, qui s'était levé pour prendre son cartable, la regarde en face. -Non. Je… je ne sais d'ailleurs pas comment j'ai pu passer la nuit ici. -Et pourtant, tu le sais, répond Wahiba d'un air taquin. -Heu… Oui… mais… cela ne se reproduira pas de si tôt. La jeune femme se met à rire. - Et pourtant, nous serons bientôt mari et femme et tu devrais t'organiser pour ça. Il pousse un soupir. - D'ici là, nous verrons. Le plus important pour le moment, c'est l'avenir de Merouane. L'enfant vint se serrer contre lui avant de lui prendre la main. - Alors, tu viens papa ? - Oui, fiston. Nous allons partir tout de suite. Ils passèrent devant Wahiba et sortent de l'appartement. Samy se dirige vers son véhicule et constate qu'il avait garé juste devant l'entrée du parking. Un soulagement, sinon comment aurait-il pu faire pour sortir avec toute cette armada de véhicules garés. Il dépose Merouane à l'école et se rend à l'université. Au milieu de l'après-midi, il appelle son avocat pour lui confirmer son intention de se marier rapidement et de reconnaître l'enfant. Il lui affirme que les dossiers demandés seront prêts dans les meilleurs délais. On était à la veille du week-end et Samy savait que Manel devait rentrer le lendemain. Mais à sa grande surprise, il la retrouve à la maison. - Ah ! te voilà enfin, Samy. Je me demandais où tu pouvais être. Il l'embrasse. - Mais, au boulot, ma chérie. Je ne savais pas que tu allais rentrer ce soir. -Eh bien, je voulais t'en faire la surprise. - Pour une surprise, c'en est vraiment une. - Tu n'es pas content de me revoir ? - Mais si, voyons. La maison me paraissait tellement vide sans toi. - Hum… C'est pour cela qu'elle est sens dessus-dessous. - Oui… J'ai dormi un soir au salon, un autre soir dans la chambre et puis, comme j'étais un cas désespéré, j'ai fini par battre en retraite pour rester le plus longtemps possible dehors. - Tu n'as presque pas touché aux plats que je t'avais préparés. - Mais si, j'ai tout de même mangé à ma faim. Je n'ai pas dîné hier et avant-hier. Laisse donc tomber, tu vois bien que je n'en suis pas mort. À suivre Y. H.