Résumé : L'avocat tente de faire comprendre à Samy toutes les étapes et les formalités requises à la reconnaissance de son fils. Mais pour le jeune homme, les choses ne semblent pas aussi simples qu'il le pensait… 47eme partie Samy s'exclame : Mais Wahiba se base pour le moment sur l'avenir du petit ! - Elles disent toutes la même chose au début. Enfin, je ne sais pas encore à quel genre de femme j'aurai affaire, mais vous devez la connaître mieux que moi pour savoir quelle attitude adopter. - Oui. Je vais lui en parler. Heu… Je sais que le plus intéressant pour elle, c'est la reconnaissance du gosse. - Hum… Je l'espère jeune homme. Je l'espère. Samy prend congé de l'avocat. On était déjà en début d'après-midi et il n'avait même pas déjeuné. D'ailleurs, il n'avait pas du tout faim. Il se rappelle que la veille aussi il n'avait pas dîné non plus. Wahiba l'avait complètement perturbé. À peine s'il avait avalé une tasse de café noir ce matin à l'université. Il repense aux propos de l'avocat et se dit que l'affaire n'était pas aussi facile à régler qu'il l'avait pensé auparavant. Wahiba accepterait-elle ses conditions ? Consentira-t-elle à se marier puis à divorcer à l'amiable ? Il jette un coup d'œil à sa montre et sentit l'anxiété le gagner. Mon Dieu ! Dans quelle affaire s'était-il fourré ! Jusque-là, il avait vécu dans la sérénité et la quiétude, et ne savait pas que le hasard allait lui jouer ce sale tour. Il s'arrête devant un petit restaurant et commande une grillade et une salade. Ses forces morales et physiques commençaient à le trahir, et s'il ne se reprend pas à temps, il risque de ne pas tenir le coup. Il déjeune hâtivement et reprend la route. Il roule un moment en écoutant la radio, et sans se rendre compte, se retrouve devant l'école de son fils. Il était encore trop tôt et Merouane était encore en classe. “Peu importe, se dit-il, je vais l'attendre ici.” Il s'étire sur son siège, repose sa tête et ferme les yeux. Exténué par les évènements de la matinée, il ne tarde pas à s'endormir. Il se réveille en sursaut au premier son de cloche et se demande où il était. Puis la mémoire lui revint, et il se rappelle qu'il avait rendez-vous avec son fils. Il descendit du véhicule et remarque que plusieurs parents attendaient leurs enfants au portail de l'école. Ce dernier s'ouvrit sur une des nuées d'enfants qui se bousculaient en riant et en gesticulant. Samy tente de retrouver son fils dans ce tourbillon enfantin qui menaçait de l'engloutir. Merouane, le reconnaissant, accourut vers lui. Il se jette dans ses bras, et Samy le soulève. - Alors fiston, on a bien travaillé. Merouane secoue ses boucles. - Oui… Et même très bien, j'ai eu la meilleure note en calcul. - Très bien. Donc, tu mérites une bonne récompense. - Hein ? Je crois que tu m'avais promis de m'emmener quelque part. - Bien sûr jeune homme, allons y. - Heu… Attends un peu papa, je veux te présenter à mes deux meilleurs copains. à suivre Y. H.