Malade de sa bureaucratie, de ses notables, de ses élus et de l'ordre établi ayant désespérément dissipé toute confiance du citoyen en son administration, c'est dire combien et comment Mostaganem attendait vivement et beaucoup la mise à l'épreuve de son 17e chef de l'exécutif depuis l'indépendance du pays, pour fermer une parenthèse d'un quinquennat d'inertie et d'engourdissement. Une ère nouvelle qui rompt totalement avec celle de la stagnation et du marasme bureaucratique se profile à Mostaganem, au grand dam des adeptes de l'ordre établi et de ceux dont la pétition implorant le maintien de l'ancien wali n'a pas été exaucée par le président de la République ! Depuis la nomination de Hocine Ouaddah, nouveau chef de l'exécutif de la wilaya, un vent nouveau et novateur semble souffler sur cette wilaya profondément malade. Malade de sa bureaucratie, de ses notables, de ses élus et de l'ordre établi ayant désespérément dissipé toute confiance du citoyen en son administration, c'est dire combien et comment Mostaganem attendait vivement et beaucoup la mise à l'épreuve de son 17e chef de l'exécutif depuis l'indépendance du pays, pour fermer une parenthèse d'un quinquennat d'inertie et d'engourdissement. Et pour cause ! Un état chronique déplorable matérialisé par des cartes grises de véhicules et autres engins roulants délivrées dans des délais qui dépassent l'entendement, une proportion écrasante de locaux commerciaux du programme présidentiel réalisés dans des sites condamnés, avant même d'ouvrir, à l'échec garanti, des dizaines de logements, parfois retapés à 2 ou 3 reprises, qui attendent désespérément attribution alors que des milliers de demandes exprimées par des familles dans le besoin réel et absolu “moisissent” dans les tiroirs, par le simple extrait de rôle qu'on ne délivre qu'au bout d'une semaine, l'excès de zèle du préposé en sus, ou par les multiples allers-retours pour se voir délivrer un négatif, pièce maîtresse dans la constitution d'un dossier d'accession à un logement. Dans la plupart des services, les fameux registres de doléances ne sont plus mis à la disposition de l'administré. Le “vieux” personnel, consciencieux, qui faisait des P et T ou des caisses d'assurances des services modèles, a été mis à la retraite, et la “relève” n'est guère à la hauteur des évènements. Presque partout, l'incompétence ou le manque de formation, le débordement par le volume de travail demandé ou le “je-m'en-foutisme”, le manque de personnel ou l'exigüité des locaux, la défection de “celui qui signe” ou l'humeur du préposé à la réception enveniment la relation administration-administré. À moins que l'on n'y connaisse quelqu'un, le moindre dossier à formuler — et ô combien sont-ils nombreux ces dossiers demandés — vous prend des dizaines de jours et maintes demi-journées d'absence de votre travail, si vous êtes salarié. Premier signe avant-coureur du changement relevé, la ponctualité et le respect des horaires, par une présence bien avant ses subordonnés. Un rite administratif négligé depuis belle lurette ! Second signal, particulièrement fort, que le nouveau wali semble donner : la communication et une grande aptitude à l'écoute. L'écoute, non pas des chefs, “barricadés” dans leurs bureaux, ni des élus, totalement acquis à l'administration ayant grandement contribué à leur “nomination”, mais de ceux qui n'ont besoin ni de logement, ni de terrain, ni de poste indu à préserver coûte que coûte.